mardi 17 novembre 2009

Le livre dans tous ses états...


Comment un livre arrive à vous ? À la veille de l'ouverture du Salon du livre de Montréal, entreprise de promotion et de vente annuelle du monde de l'édition, j'ai envie de vous parler de la chaîne du livre. Récemment, un auteur m'a contacté car il espérait se faire connaître et augmenter les ventes de son livre. Le problème: son livre était paru il y a plus de 6 mois. Comme il n'a pas été un best-seller, il n'est plus sur les tablettes des points de vente... Il est alors très difficile de relancer un titre après sa mise en marché.

Car le livre, bien que produit culturel est un produit de consommation. Comme tout produit, son lancement doit être accompagné d'une mise en marché et d'une stratégie de communication, promotionnelle et publicitaire. Dans le cas du livre, il faut savoir que le distributeur et les libraires doivent être alertés dès le début de l'opération commerciale et le tout doit être coordonné et bénéficier d'un suivi serré. Sinon, après 3 semaines, le livre retourne comme invendu chez le distributeur et l'éventuel acheteur ne le trouvera pas, à moins de loger une commande spéciale auprès de son libraire. Autrement dit... le timing est capital. C'est pourquoi il est majeur que les médias fassent écho au livre récemment paru afin que le marché s'anime! Et ce dans des délais très courts.

C'est ici que les attachées de presse, comme moi, entrent en scène. Pour rejoindre les lecteurs, vous, le public, il faut compter sur la collaboration des médias: télés, radios, journaux, magazines et toutes les plates-formes web. Bien sûr, tous ces journalistes sont sollicités et n'ont pas toujours l'oreille et l'oeil ouverts à votre nouveauté... Il faut user de beaucoup d'astuces. Sans compter la pression de l'auteur et de la maison d'édition qui normalement, s'attendent à un succès. Surtout quand il s'agit d'un premier livre! Ah, le sort de l'auteur pas connu, pas encore vedette...

Si le livre réussit à faire parler de lui dans les médias, il se peut que vous ayez envie de l'acheter et alors se mettra en branle le bouche-à-oreille qui est très efficace et qui prolongera la durée de vie du livre. Les libraires répondront à la demande, le livre sera en vitrine au lieu d'être dans l'entrepôt. On parlera d'un succès de vente! Et peut-être d'une réédition avec un autre tirage.

Ai-je besoin de vous dire de ne pas trop tarder avant d'aller acheter la nouveauté, sinon elle risque de ne de plus être disponible sur les étalages, faute d'espace. Une nouveauté en chassant une autre.

Cette chaîne du livre est en train de se métamorphoser. Déjà, Marie Laberge via son feuilleton épistolaire Martha, rejoint directement les lecteurs abonnés à ses lettres postales qui constitueront à la fin de 2011, un roman papier. Et il y a le livre numérique qui court-circuite la chaîne du livre. Le livre arrive à vous sans l'intermédiaire de l'imprimeur, du distributeur, du libraire.

Voilà des pistes de réflexion pour passer le temps quand vous ferez la file pour obtenir non pas un vaccin mais une dédicace au Salon du livre!

http://www.salondulivredemontreal.com


14 commentaires:

  1. Le problème, c'est que Marie Laberge a la base de "disciples" qui lui permet d'envisager une méthode différente pour publisciser ses histoires. Les nouveaux auteurs n'ont d'autres choix que de suivre la route habituelle. Tout comme les chanteurs québécois ne peuvent suivre l'exemple de Radiohead.

    Pour de jeunes auteurs, trouver une niche pour leurs histoires au Québec, c'est loin d'être évident. Même des revues où ils pourraient publier des histoires pour se faire la main et se faire un nom, ce n'est pas évident.

    De plus, ce n'est pas toutes les maisons d'éditions qui ont les moyens marketing de promouvoir leurs oeuvres. Et au Québec, généralement, les lecteurs ont plutôt un penchant pour les biographies, les livres de recette et les phénomènes.

    C'est triste lorsque je vois au Salon du Livre des files infinies pour obtenir des dédicaces de Jacques Demers, Nathalie Simard, Serge Chapeleau et autre José Di Stasio, alors qu'il y a peu de gens qui font la file pour des auteurs de marque tel Jean-Jacques Pelletier, Daniel Sernine, Joel Champetier, Elisabeth Vonaburg, Guy Gavriel Kay etc.

    Les phénomènes sont aussi ce que les gens recherchent. On ne bouquine plus. Pour avoir un "best seller", il faut que son livre passe par Tout le monde en Parle, Salut Bonjour, les Saisons de Claudines et autres émissions du genre et obtenir la mention coup de coeur. L'exemple le plus marquant est Patrick Senécal. Si son livre sur le seuil n'avait pas été adapté au cinéma et que Patrick Huard et Michel Côté n'avait pas joué dans ce film, je doute beaucoup qu'il aurait la notoriété qu'il a aujourd'hui. Pourtant (et j'aime ses livres) il y a de meilleurs auteurs que lui. Mais les gens l'aiment, car c'est un phénomène.

    Et même si par chance, un jeune auteur réussit à publier un roman, comme vous dites et pour avoir travaillé dans une librairie à grande surface, 3 semaines est la durée de vie d'un livre qui ne vend pas au moins 5 copies par semaines. Mais il y a aussi plusieurs problèmes qui se pointent. Des distributeurs qui n'aiment pas certaines librairies ou vice-versa, certain responsables des achats dans une librairie qui ont une dent contre une maison d'édition et j'en passe. Pour vous dire, lorsque j'ai publié mon roman, j'ai commencé à travailler dans une librairie pour le temps des fêtes. J'ai dû insister auprès des gérants pour faire en sorte que mon livre se trouve sur les étagères et du moment que j'en suis parti, mon livre m'a suivi de près.

    Bref, le monde de l'édition au Québec est très rude et très dure. Mais il n'y a rien de plus gratifiant que d'aboutir à son rêve et de s'apercevoir qu'on a touché des gens par nos mots.

    (Bon, un peu démagogue et exagéré comme commentaire, mais je suis persuadé que je n'ai pas été, ne suis pas et ne serai pas le dernier à vivre cette situation là.)

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  2. M Lambert, merci pour ce 1 er commentaire, très pertinent et qui souligne la pointe de l'iceberg...
    Vrai qu'on ne bouquine plus, vrai qu'il faut faire les émissions grand public, vrai qu'il y a des jeux de coulisses entre distributeur, libraires et éditeurs, ça frôle la prostitution!
    Vrai aussi qu'il faut réaliser ses rêves et qu'on peut encore toucher les gens par les mots.
    Mais dur, dur de faire réagir la masse... si on n'est pas une vedette ou un phénomène,comme vous dites.

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  3. Le monde du livre, je l'observe (le scrute) depuis un bon bout de temps. Je trouve que c'est un "beau" monde. Les libraires, les éditeurs, les écrivains, tout ce monde grouille, des gens passionnés et passionnants. Mais, ils en ont vu d'autres aussi. Un nouveau venu aura beau se croire Victor Hugo, être prêt à tout, à écrire 24 heures d'affilées..., la réalité lui sera peut-être plus difficile à accepter. C'est qu'on n'écrit pas pour écrire ou pour se penser bon, on écrit pour être lu par quelqu'un, un lecteur! Point!!! Un vrai écrivain, c'est quelqu'un qui a quelque chose à dire à quelqu'un d'autre.

    Aussi, le livre en lui-même est un objet "sacré"! Le cycle de vie des livres n'a quasiment pas de fin. Il a ses archéologues résurrecteurs: les "bouquinistes". Du neuf à l'usager, les livres prennent un cachet spécial, une rareté et un parfum. Ils sont écologiques dans leur essence, presque éternels.

    Le monde des affaires est le même partout, peu importe le domaine, tout un chacun veut vendre, faire des sous, que ce soit des livres, des DC, des automobiles, des bonbons, nommez tout ce que vous achetez... Mais, derrière un livre (ou plutôt dedans) il y a quelque chose de magique, comme un message dans une bouteille qu'on jette à la mer: qui le lira? qui aimera notre histoire, notre poésie? Peut-être même qu'un livre peut aider des gens à comprendre, à aimer, à grandir, à surmonter des moments difficiles... ça c'est magique et ça vaut tout l'or du monde. Parce qu'un écrit est aussi une réflexion personnelle qu'on donne en partage, ce n'est pas un objet pensé et manufacturé en équipe (quoique je sais que ça existe aussi, autre débat...)

    On n'écrit pas des mots, on n'imprime pas des livres, pour les transformer en dollars. Par contre, pour être lu et surtout pour être publié, il faut aider son partenaire d'affaires (l'éditeur) et promouvoir son oeuvre, et se prêter au jeu du marché (écrire un produit vendable).

    Les artistes écrivains qui croient en leur art et qui se croient jugés invendables devront faire comme les Miron, les Giguère et bien d'autres: créer leur maison d'édition et "s'autopublier". :) Il faudra s'attendre à porter beaucoup de chapeau et peut-être même se voir soi-même transformer en "bête d'affaires". ;0

    Les livres ne sont pas de "ptits pois"! Un calembour qui vaut son pesant d'or!!! (rires) :)

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  4. @Claude OUI on écrit pour être lu! C'est justement là où la chaîne du livre est viciée, le marché étant ici trop petit, le livre est trop souvent victime d'un avortement et il n'a pas le temps de trouver son bassin de lecteurs, d'où la déception amère des auteurs.
    Bien d'accord avec vous que le livre mérite + de respect, j'y travaille depuis tant d'années... Mais à regret, je dois vous dire que pour la plupart des gens d'affaires de l'édition, oui ce sont des p'tits pois!

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  5. Il y a peut-être trop de bons écrivains pour le nombre de bons lecteurs. (?)

    Une chose que j'ai remarquée l'année passée au Salon du Livre de Montréal est que la plupart des éditeurs ou leurs représentants étaient des gens les plus simples du monde. Je me souviens d'en avoir vu deux (seulement) habillés comme des "hommes d'affaires", il faisait "enfants pauvres" du livre. Des livres avec des mots sans lettres. (rires) Ils juraient dans le paysage par leur comportement, surtout (condescendants), des p'tits pois. :)

    La plupart des éditeurs ici sont subventionnés (ce que j'ai cru comprendre), certains auteurs sont peut-être même chanceux d'être publiés. Par contre la seule anicroche, problème présent dans tous les domaines, même dans le mien, même à la ville de Montréal (hihi), c'est le lobbying.

    D'ailleurs, tout le monde le dit, l'écrit: pour être publier au Québec, il faut avoir des connexions. Mais jusqu'à ce jour je n'ai rien vu de tel. Tous mes poètes préférés méritent amplement d'être publiés, connexions ou pas.

    Dites-moi, chère Diane, puisque je vous ai au bout des mots: offrez-vous des services professionnels aux auteurs? ;)

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  6. Voilà un sujet, Diane, auquel je peux difficilement résister: le livre.

    Oui, le milieu du livre est un milieu de passionnés. Il faut beaucoup de passion, de courage et de foi à un auteur pour porter un projet, le plus souvent dans la solitude et durant des années, avant de le voir enfin publié. S’il est publié !

    Disons-le : s'il s'agit vraiment d'un bon manuscrit, l’auteur va trouver preneur. Il lui faudra faire preuve d’un peu de patience, parce que les éditeurs sont souvent bien pris avec leurs « écuries ». Il lui faudra aussi compter sur la chance ou sur les contacts pour se faire remarquer dans le lot des néophytes qui frappent à la porte. Mais un « bon » manuscrit (entendre un bon sujet, bien ficelé, écrit avec intelligence et style, qui arrive au bon moment) devrait trouver son éditeur. Car les éditeurs publient. Beaucoup. Trop, même!

    Vrai, on publie beaucoup, parce qu'il faut bien faire tourner la machine, payer le loyer, les responsables d'édition et de production, les réviseurs, correcteurs, graphistes, maquettistes, imprimeurs, diffuseurs et attaché(e)s de presse (sourire), etc. C'est avec l'argent de l'office (mise en vente des nouveautés) qu'on paie la "machine", avant les inévitables retours. Un livre fait ses frais ? Ouf! On respire, mais on n'ira pas jusqu'à prendre le risque de réimprimer, pour augmenter ses ventes. À moins qu'on sente que la tendance se maintiendra encore un moment. C'est plus facile maintenant qu'on peut réimprimer par petites quantités. Ce n'était pas le cas, avant. Le plus souvent, il faut pilonner. Encore des frais! Alors, vite, faire de nouveaux livres, en partie subventionnés, pour faire fonctionner la machine. Souvent de la fuite en avant. Mais… si on ne fait pas cela, c’est toute une industrie qui s’effondre. (Quoique… J’aimerais bien qu’on se pose vraiment la question.)

    Vrai également, le milieu du livre devient aussi un milieu désenchanté. Les passionnés, qui l’animent, savent que le livre n’est pas une boîte de petit pois. Mais tout est formaté dans notre village global, la machine est si bien rodée qu’il est très difficile de s’écarter de la chaîne sans en payer le gros prix. C’est-à-dire tout faire soi-même (autoédition, autoproduction, autopromotion, autodiffusion, etc.)… et passer tout de même pratiquement inaperçu. Et se contenter de ventes confidentielles. À ce prix-là, moi, je me console en me disant que mon travail fait au moins vivre la chaîne du livre. Et j’en tire une petite fierté. Des « petites mains » mangent et paient leur loyer grâce à moi.

    Alors, pourquoi écrit-on ? Pour la même raison, j’espère, que l’on peint, dessine, chante, danse, sculpte, compose de la musique… Pas pour se faire connaître. Pas pour devenir riche ou populaire. Mais parce que c’est plus fort que nous. Parce que l’on ne peut faire d’autre réponse qu’un « fort et simple : "Je dois."» à la question de Rilke : « …mourriez-vous s’il vous était défendu d’écrire ? » (Lire Lettres à un jeune poète)

    Je ne crois pas que j’en mourrais, parce que je suis très résiliente. Mais je serais triste et déprimée. Écrire me donne une toute petite prise sur la réalité. Grâce à l’écriture, je parviens à nommer le monde dans lequel je vis, à dire qui je suis. Pour moi. C’est déjà énorme. Si d’aventure un lecteur, une lectrice me confient que mes mots les ont touchés, je suis doublement émue et reconnaissante. Mon petit caillou a fait des ronds dans l’eau et rejoint une autre île.

    Danielle

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  7. @ Danielle, ravie de te lire enfin ici... Et comme dans tes livres pour la jeunesse, je m'y reconnais. Très juste que le fait d'écrire nous aide à garder une emprise sur le réel et à mieux se définir, se situer ou... se centrer.
    À propos de la chaîne du livre, je crois utile d'ajouter quelques chiffres.
    Du prix de vente du livre, en général 40% va au libraire, 17% au distributeur, 20% à l'imprimeur, 13% à l'éditeur,10% à l'auteur. Celui qui est la source! Et parfois il reste 25 cents pour l'attachée de presse :)

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  8. La chaîne d'édition actuelle est archaïque. Projetez-vous dans 10-15 ans. Google et Amazon sont déjà entrain de numériser toute la littérature de la planète. Je suis un lecteur passionné, mais je sais qu'aussitôt que les lecteurs numériques seront performants, la chaîne actuelle disparaîtra. Fini la maison d'édition, l'imprimeur, le distributeur et le libraire. Chaque auteur se trouvera un éditeur-agent qui le guidera dans l'écriture et lui négociera ses droits. Tout, mais absolument tout sera disponible en téléchargement. C'est simplement extraordinaire. Et ne me faites pas l'argument du plaisir de toucher l'objet. Le CD sera disparu dans 3-4 ans. J'aime la musique, pas la boîte de plastique. Le livre suivra, à son rythme, mais inexorablement.
    Il y aura toujours des auteurs. Mais y aura-t-il des lecteurs, quand on sait que seulement 35% des garçons sur l'île de Montréal, complètent leur secondaire?

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  9. @ Claude, sans avoir une boule de cristal, vous avez probablement raison.
    Mais il faudra encore plus de promotion pour faire sortir le nouveau titre du lot sur la Toile.
    j'ai de l'avenir comme attachée de presse...

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  10. Merci madame Danielle pour la belle peinture "réaliste" du monde du livre que vous nous donnez. :)

    Monsieur Claude et madame Diane, attachez vos tuques, l'informatique ferait du livre un marché "style, genre" sport extrême!

    Mais, petite réflexion. Il faudrait demander à ma fille ce qu'elle pense des fichiers d'ordinateur (photos, notes de cours, documents, musique, etc) quand celui-ci fait un "burn out" et que les cellules de son disque dur ramollissent, puis s'évaporent - Catastrophe...

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  11. Salut Diane. Tellement vrai ton billet sur le livre...!!!

    Mais comment faire quand on en reçoit 20 en même temps...
    Merci.
    Thérèse, chron. culturel

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  12. En trente-cinq and de métier- comme attachée de presse- j'ai vécu d'énormes changements. En 1975 lorsque j'ai commencé, nous n'étions qu'une petite poignée de braves qui faisions le relais auprès des médias afin de les sensibiliser à la parution de " notre" livre.

    À cette époque, c'était beaucoup moins superficiel.

    Aujourd'hui, il faut être une vedette, un politicien, il faut avoir commis un crime ou réaliser un exploit exceptionnel ou fait une bêtise pour se faire entendre ou voir dans les médias.

    Je crois aussi qu'il faudrait sérieusement se poser la question à savoir si on ne publie pas trop de livres! Je sais, je sais, cette réflexion ne plaira pas à tout le monde. À mon avis, depuis quelques années, de plus en plus de livres sur toutes sortes de sujets, arrivent sur le marché. On publie n'importe quoi sous prétexte qu'il faut laisser les gens s'exprimer, laisser circuler la libre parole, ne pas restreindre les choix...

    Après réflexion, voilà je me retire de ce travail que j'ai adoré exercer pendant tout ce temps, malgré les aléas du métier.
    Mais là, je n'y trouve plus assez de motivation pour continuer dans cette nouvelle direction. Je suis d'une autre école de pensée

    Pierrette

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  13. @Pierrette:
    C'est une loi "économique" qui ramène tout au "meilleur prix du marché". Là où la majorité l'emporte. Là ou les "C" obtiennent ce qu'ils veulent au prix qu'ils peuvent payer. Tant pis pour les "A+".

    Je parle un peu en parabole, comme si nous étions dans un pays sous "dictature" (rires)... parfois les images aident à mieux réfléchir, à mettre les choses en perspectives, puis à trouver notre place, ce que l'on recherche vraiment. Pourquoi abandonner ce que l'on aime faire, juste parce que le marché est "trop petit" par rapport à nous. ;)

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  14. Bonjour Diane,
    J'aimerais vous inviter ainsi que ceux et celles qui suivent votre blog à participer à un questionnaire au sujet des Nouvelles de Martha de Marie Laberge au www.lettrezvous.com. Ce questionnaire fait partie d’un mémoire de maîtrise que je rédige à ce propos. Merci!

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J'adore vous lire!