dimanche 2 août 2009

Un été pop-corn!

En ce dimanche après-midi de pluie, j'ai été voir au cinéma la comédie de situation De Père en Flic, d'Émile Gaudreault. Déjà près de 7 millions de recettes depuis sa sortie il y a moins d'un mois! Comme il n'y a eu que 7 jours sans pluie au mois de juillet, le temps invitait à aller se mettre à l'abri devant des images.

Le film a un générique d'ouverture et de fermeture artistiquement remarquable. J'aime les génériques et je reste assise jusqu'à la fin du générique, m'amusant à lire tous les métiers, les noms des artisans, les lieux de tournage, peu importe la provenance du film. Je rage intérieurement quand les gens se lèvent à peine après la dernière réplique entendue et qu'ils prennent trop de temps à sortir de la rangée devant moi, me bouchant ainsi la vue. Pendant que le générique de fin défile, cela me permet de rester dans le film, de continuer à rêver ou à pleurer... Parfois j'aime imaginer une autre fin, à revenir sur une séquence trop dense, faire des liens avec ma propre vie.

Un autre film vu cette fois sur ma télé à écran plat: Séraphine, de Martin Provost et mettant en vedette Yolande Moreau. Pour moi, c'est le genre de film qui s'approche du chef-d'oeuvre. Chaque image est un tableau. Il y a une intériorité chez les personnages. Et le fait que l'actrice principale ne soit pas une vedette (malgré que depuis elle ait remporté un César) donne au film toute sa vraisemblance. Et surtout, cette histoire s'inscrit dans aucune tendance à la mode... Tourné dans le village de Senlis, en France, on veut y aller pour voir tant de beauté!

Mais je reviens au titre de ce billet. Figurez-vous que cet après-midi au cinéma, il y a eu pénurie de pop-corn! Même la préposée au comptoir n'avait jamais vu ça! C'est dire combien il y a de gens qui vont au cinéma ces temps-ci. Alors voici la question qui tue. Si en moins d'un mois, un film au Québec réussit à engranger près de 7 millions de recettes aux guichets, combien rapporte la vente de pop-corn, à raison de plus de 5 dollars pour le petit format?
Et je n'ose parler de la réglisse rouge et autres friandises ni des boissons gazeuses...


7 commentaires:

  1. J'ai eu le même après-midi que toi. Et à mon cinéma Pine, il n'y avait plus de beurre pour le popcorn.

    Imagine la déception de mon chum, grand amateur de nourriture saine !

    ChuChu

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  2. Ah! Aujourd'hui, de nos jours, tout se chiffre en $ (rires).
    J'imagine que les "recettes" pour le pop-corn doivent ressembler aux coûts générés par une tempête de neige à Montréal!
    Combien ça coûterait de ramasser tous ces flocons de pop-corn si on les étendait dans les rues de Montréal?
    Hmm! Quelle drôle d'idée! Pourtant c'est impossible que je souffre d'insolation en ce moment. (rires :))))))))))))))))))))))

    Claude ;-)

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  3. Bravo! Bien di...ane! Senlis est merveilleux, magique, Jeann-d'Arc y a passé un moment, jadis, et c'est à une petite heure de Paris.

    L'Industrie cinématographique devrait avoir la main haute sur le popcorn, en effet.
    L.J.Houde aurait dû demander un % sur le popcorn et en inventer une nouvelle saveur made in Québec: gomme balloune, ou moutarde à hot-dog, ou poutine,
    ou cigarettes, pour calmer les fumeurs. Cette dernière est la meilleure idée. Vous en pensez quoi vous autres?
    Mia

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  4. Ah du pop-corn fumé à la "Gitane" en regardant un film d'amour, ça met de la brume dans les yeux! Mais, je pense que ça exciterait les fumeurs (et les autres) plutôt que de les calmer... (rires) :)))

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  5. Ça fait très longtemps que les salles de cinéma font leur beurre avec les friandises. On y dépense plus que le coût d'entrée. Ils ne survivraient pas sans cela. Ce qui pose la question fondamentale e l'existence même des salles de projection, à une époque où nous disposons de grands écrans plats à la maison, que nous pouvons choisir un film sur Illico ou autre, ou télécharger par internet un film avant même qu'il ne sorte en salle. D'ailleurs les clubs vidéo n'ont-ils pas commencer à fermer leur porte...
    Un mot sur les génériques. Ils sont devenus beaucoup trop longs. Je ne les regarde plus. On y a ajouté beaucoup trop de collaborateurs lointains, comme le nom du gars qui allait chercher les cafés pour les techniciens. Fait-il parti de la création artistique? Louez-vous un bon vieux film des années 50-60 ou même 70. Ça c'était des génériques qui donnaient l'essentiel.

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  6. Hum...ça donne envie d'aller voir ce film même si les critiques ne sont pas en faveur !
    Pour ce qui est des génériques,même si le gars qui va chercher les cafés y figure, ben il a droit à sa seconde de gloire! On le regarde ou on les regarde pas, c'est un choix!

    Lise

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  7. Si vous voulez mon avis, le métier de "critique" est le vrai plus vieux métier du monde.

    Grâce à Internet, nous pouvons lire des opinions plus objectives de personnes dont nous sommes certains qu'elles ont réellement vu le film/spectacle/concert/etc.

    Ma fille, mon épouse et une amie ont aimé ce film où ils ont ri aux éclats.

    Claude

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J'adore vous lire!