J'ai retrouvé l'énergie de Montréal, comme quoi il faut sortir de sa banlieue, quand elle est trop confortable. J'étais tellement excitée que j'ai sorti une de mes phrases coup-de-poing à mon époux adoré: je pense qu'on vieillit moins vite en ville... La conversation s'anime alors devant un tartare et un onglet, à côté d'une table d'espagnols parlant aussi anglais et, derrière une table où pérorait un producteur de télé en train de vendre sa salade ou son méchoui à un sérieux patron d'affaires publiques de notre télé nationale. Oui, vivre en ville garde jeune en ce sens qu'elle invite à briser la routine et l'isolement.
Dans ma banlieue, je n'ai pas à chercher des places de stationnement ni à sortir 4 deux dollars pour 120 minutes de parking, je peux aller prendre un lunch sur la rue de mon village sans avoir à parler à mes voisins que je connais déjà... Je reste dans ma bulle de ouate. Rien ne me bouscule, rien ne me dérange. Ah il y a bien le bruit des tondeuses à gazon ou celui des installateurs de piscine ou tailleurs de pavé uni, qui font peur au chant des oiseaux.
J'ai le sentiment qu'il y a plus d'obstacles en ville, plus d'efforts à fournir et plus d'attraits pour faire la fête! Je comprends mieux le sens de l'expression banlieue dortoir... Alors pour ne pas vieillir trop vite, j'irai en ville plus souvent en attendant d'être vraiment vieille et... d'y déménager!
Très beau texte madame. On peut persifler tant que l'on veut sur les pistes cyclables et les parcomètres, et je ne m'en suis pas privé, la ville restera la ville. Montréal n'est pas New-York, mais c'est une grande ville. Et rien ne surpasse l'énergie d'une grande ville. On mange bien dans les restos de banlieue, à Montréal on y rencontre le Monde. Et pour voir le Monde, il faut y mettre un peu d'effort.
RépondreSupprimerHihi, on dirait le syndrome de : C'est plus beau chez le voisin. Pour ma part, ça fait maintenant 14 ans que j'ai laissé ma banlieue pour la Grandville et il n'y a plus une journée qui s'écoule sans que je ne me passe la remarque que la tranquillité de la banlieue me manque.
RépondreSupprimerEn ville, se réveillé au son des autobus et l'odeur d'échappement de voiture, les sirènes d'ambulance aux 5 minutes, les pompiers et la police… Même dans le plus grand parc de Montréal on y entend le tintamarre de fond de la course folle de la vie en ville. Pour avoir une parcelle de banlieue en ville faut être millionnaire!!! J'envie ceux qui vivent hors de cette cohue urbaine. Ils vivront plus longtemps et vieilliront mieux :-])
Vivement le temps où c'est une tondeuse qui me réveillera avec la bonne odeur du gazon frais coupé!!! Les rires des enfants du voisin qui se baigne. Et là, je ne parle pas d'une pataugeuse publique d'eau jaune avec 10 000 enfants "stones" par les vapeurs de clore. Jute les enfants du voisin avec leurs amis. La vie paisible du dortoir; m'enterré dans le creux d'une banlieue avec ma piscine bleue et jouir de la vie et de l’amour dans le calme. Je crois que le trafic et le temps de transport me paraîtront comme de simples maux en me remémorant une époque folle en ville, un bon ver de vin à la main, assis sur ma pelouse fraiche faite.
Bref, Montréal est plaisante, soit, mais seulement quand ont peu retourné à l'extérieur le soir venue.
Un montréalais écœuré...
Dave
Ahah! Dave, sommes-nous voisin? (rires) :))))
RépondreSupprimerClaude
Tu es bien chanceuse d'habiter dans une boule de ouate, car ici, à Montréal, il y a beaucoup trop de gens qui se déplacent en voiture, et ça devient agressant. J'imagine que ça a quelque chose à voir avec l'exode des gens vers les banlieues...
RépondreSupprimerAprès tout, c'est peut-être un bonne chose que tu sois taxée quand tu viens à Montréal en voiture, par le biais du stationnement. J'espère seulement qu'un jour, Montréal se servira de cet argent pour instaurer des mesures d'apaisement de la circulation, pour que nous aussi, montréalais, on puisse profiter d'un peu plus de tranquilité.
en banlieue il y a aussi beaucoup de voitures et autant de cyclistes.
RépondreSupprimerles deux manquent malheureusement de courtoisie, peu importe où!