Voilà qu'on apprend que le consortium dirigé par les trois frères Molson aurait déboursé plus de 500 million américains pour devenir acquéreurs du Canadien, du Centre Bell et de la société de spectacles Gillett. C'est la troisième génération des Molson à s'associer au Canadien, soit sur une longueur de 85 années. On peut certes parler de fidélité, de suite dans les idées, de valeur patrimoniale et d'une autre évidence: le sens des affaires. Car il semble bien qu'être riche ne suffit pas. Il faut aussi savoir s'entourer et choisir ses partenaires. Dans ce cas-ci, il s'agirait du groupe BCE et du groupe Thomson ainsi que le Fonds de solidarité de la FTQ. Pas besoin d'avoir fait un MBA pour voir l'alliance stratégique, par exemple, des Molson avec Bell face à l'offre présentée par Quebecor-Videotron. Rien de mieux que de devenir des amis devant des ennemis.
Alors, si vous aviez eu les moyens financiers et un gros réseau d'amis, auriez-vous tenter d'acheter le Canadien? Moi, tout ce que je souhaite, au-delà des règlements de la LNH, c'est qu'il y ait comme au bon vieux temps, plus de joueurs francophones au sein de notre club montréalais. Il me semble que la fièvre sportive envers les Glorieux serait porteuse de victoires. Sans compter que j'aurais plus de facilité à citer les noms des joueurs...
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Comme je ne suis pas une adepte de hockey, même riche, je n'aurais pas acheté le Canadien.
RépondreSupprimerCependant, je suis satisfaite de l'achat du Canadien par les Molson. Tout le monde sait qu'ils sont francophiles alors je pense qu'ils vont essayer d'avoir davantage de québécois dans le club.
Imaginons si Québécor avait acheté le Canadien, comme je l'ai lu dans la Presse, est-ce qu'il y aurait eu un style Canadien académie pour dénicher les joueurs, y aurait-il eu un Gala Canadien pour récompenser les meilleurs joueurs. L'idée derrière l'achat du Canadien n'aurait certainement pas été la même. Espérons que le hockey aura grandi et sera redevenu un beau sport et non pas seulement une garderie pour riches joueurs.
Comme beaucoup de gens, je vois d'un bon oeil le retour des Molson à la tête du Canadien. J'ai cependant rêvé un peu de voir de vrais francophones à la barre de la plus prestigieuse organisation de sport et de spectacle qui nous donne tant de fierté. Céline et Péladeau, en principe, on aurait dû être d'accord. Sauf, qu'avec son style de gestion, Péladeau s'est un peu discrédité avec les années.Il n'a pas su aller au-delà de la business. Contrairement à Céline, il n'a pas su développer une image citoyenne de simplicité et d'empathie, comme le faisait aussi son père.
RépondreSupprimerCe retour des Molsons, dans l'adhésion quasi générale, montre une évolution extraordinaire des mentalités. La société francophone est rendu bien au-delà du rejet presque automatique de la big business des anglos qui faisait le pain et le beurre du PQ il y a 20 ans.
À la place de Pauline. qui a perdu 2 comtés hier, je serais très inquiète...
Je partage l'avis de la majorité. Les Molson sont de véritables partisans de hockey et surtout du Canadien. J'espère aussi que nous y retrouverons plus de joueurs québécois francophones et que les frères Molson sauront brasser la cage de ces jeunes millionnaires... qui manquent clairement de coeur au ventre. Alors là peut-être que je retrouverai le goût de les suivre.
RépondreSupprimerJe dirais comme Ghislaine..., de plus je suis de ceux qui préfèrent écouter une sonate pour violon seul.
RépondreSupprimerLe hockey n'est pas ma "cup of tea" et "puck" qui roule n'amasse pas mousse. La "moussessonn", bien entendu! (rires).
Tout cet argent englouti dans la "broue", où l'exagération a bien meilleure coût, je l'aurais investi dans la culture, les arts en particulier. :-P
Il y a René Angélil qui a dit quelque chose qui ma frappé. Il parlait de la fin de l'époque où il y avait une étincelle magique. Du haut de mes 32 ans je n'ai pas connu le Rocket et cie mais je suis venu au monde dans l'époque ou le hockey était quand même pas juste un signe de $ et où les joueurs voulaient la victoire plus que n'importe quoi d'autre. René Angélil soulignait le fait que cette étincelle (amour du hockey par les joueurs) a pris fin chez le Canadien avec le départ de Patrick Roy. C'est comme si on avait enterré tout la passé glorieux du Canadien en une transaction.
RépondreSupprimerJe trouve que cette remarque est rempli de sens car par la suite on a assisté à la transformation des joueurs en PME et ce sont les fans (qui payent leur salaires) qui en ont écopées car le niveau de jeux est différent. J'aimerais vraiment, naïvement, que les Molson ramène un peu de ce vouloir de victoire au lieu de cette obsession du cash. L’Achat de l’équipe est la partie facile pour les Molson. Changer cette mentalité d’accros au cash pour les rendre avide de victoire, là est le vrais défi!!!
J'ose ajouter que la débandade du CH a commencé plutôt avec l'arrivée de Claude Ruel et du "fameux" (pour ne pas dire "infâmeux") jeu défensif. C'est à cette époque que la tradition "commencer en lion et finir en mouton" avait prise tout son sens. ;-)
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