mardi 5 mai 2009

Montréal, ville inhospitalière

Les gens du Québec  incluant les montréalais sont accueillants et chaleureux. Par chance car la ville de Montréal devient de plus en plus infréquentable. Il y a d'abord l'intolérance envers les automobiles. Les règlements de stationnement sont si restrictifs  que je mets au défi n'importe quel touriste de ne pas  faire les frais d'une contravention. Tenter de déchiffrer les panneaux indiquant les  périodes horaires permises et interdites, relève de la haute logique... entre les saisons d'hiver et d'été, entre les sections réservées aux résidents du quartier et les autres. Sans parler des parcomètres dont les tarifs sont prohibitifs. À moins d'aller manger au restaurant en moins de deux heures, vous êtes mûrs pour une contravention à 45 $ plus taxes.

Voilà qu'aujourd'hui s'annonce une autre contrainte: l'interdiction d'installer un nouvel appareil de  chauffage au bois dans une construction neuve ou existante. Pratique pour  un climat hivernal! Encore une fois, l'environnement et l'écologie nous enlèvent un plaisir coupable...  Aurevoir le romantisme d'un feu de bois dans le foyer! Vive le chauffage électrique ou le foyer au gaz qui ressemble à  une image fixe de télévision.  On nous sert comme argument entre autres, un nombre record d'épisodes de smog hivernal.  L'idée me prend de déménager à Los Angeles, là où le taux de smog bat des records  sans pour autant  connaître notre climat à moins 20 celsius.

Devant tant de règlements visant la qualité de l'air  sous des vertus de santé, je vais aller me louer un Bixi, cette bicyclette qui permet de circuler sur les belles pistes cyclables de Montréal, qui ont d'autant réduit la largeur des rues. Mais j'y pense. Ils n'ont pas encore prévu un système de location de casques!


5 commentaires:

  1. F...ck Montréal et déménagez donc au soleil où cette contrainte hivernale ne sera que mauvais souvenir :) T'inquiète, on a d'autre problèmes sous les cocotiers!

    Finalement, une chance que vous êtes à St-Lambert... À moins que Sean Finn ne s'y mette aussi, une fois qu'il aura fini de gérer les problèmes du Country Club.

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  2. Je vous trouve bien élégante madame. En fait les banlieusards ne le disent pas très fort, ça ne fait pas très tendance, mais secrètement, ils fuient Montréal. Une ville magnifique prise en otage par tout un ensemble de groupe de pression qui la paralyse. On y chasse les autos, mais le transport en commun tombe en ruine. La liste des exemples pourrait remplir des pages, mais les banlieusards on cessé d'argumenter. Ils se taisent et restent chez-eux où ils trouvent à peu près tout ce que la ville peut offrir. C'est malheureux, parce que tout le monde y perd. Une Montréal moribonde, ne fait qu'affaiblir l'ensemble du Québec. Bonne promenade M.Tremblay sur votre bixi.

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  3. Cher Elliot,
    la loi anti chauffage au bois s'étend maintenant à la grandeur du Québec... Quant à Sean Finn, le récent référendum tenu dans notre gros village, lui permettra d'ajouter de beaux édifices en hauteur, avec promesse de réduire les taxes pour ceux qui habitent loin de ces beaux projets. Une façon démocratique d'aller chercher les appuis pour son OUI...

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  4. Je m'explique mal cette interdiction tout comme celle publiée dans la presse à l'été 2007 qui nous disait qu'utiliser notre BBQ était néfaste pour l'environnement...Come on !
    J'imagine que mon petit BBQ de terrasse est moins néfaste pour l'environnement que quand Sting prend un jet privé tout seul avec son équipage pour aller pleurer en public sur l'extinction des forêts amazoniennes...

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  5. Chère Diane,
    J'enchéris en affirmant que Montréal est en fait une ville rébarbative pour qui n'y est pas né(e) ou n'y a pas vécu longtemps. L'autre jour, dans un party, une discussion est née avec des parents vivant en région et leur fille de tout juste 18 ans qui rêve de venir à Montréal faire quelques sorties : une jeune fille très sage et mature. Ses parents s'inquiétaient d'autant qu'elle leur avait raconté que lors d'une visite montréalaise précédente, elle s'était égarée et avait demandé sa route à un inconnu ... dont elle avait suivi la voiture. Rien de fâcheux ne lui est heureusement arrivé. Je lui suggérais que si jamais elle s'égarait de nouveau à Montréal d'arrêter soit dans un garage ou au mieux dans un poste de police. Ses parents ont évidemment de loin préférer la seconde option. Toutefois, se faisant, j'ai réalisé à quel point les postes de police étaient mal signalisés pour qui ne savait pas même vaguement à quels endroits ils se trouvaient... Pourtant, essentiel comme information, non? Et pour conclure, après mon détour dans l'Ouest canadien de trois ans, je me souviens très bien combien j'avais été surprise de la dégradation du tissu social montréalais en si peu de temps! Depuis... la situation n'a fait qu'empirer... Montréal possède certains charmes, certes dont sa trépidance, sa diversité... J'ai toujours aimé y travailler. Y vivre? Non, merci! Il y a des décennies que j'ai choisi la campagne pour y établir mon toit question de qualité de vie. Et il n'est pas impossible qu'un jour, je fasse comme vos amis et aille m'installer en permanence sous les palmiers...

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J'adore vous lire!