mercredi 1 avril 2009

Comment on s'habille?

J'en connais déjà un qui va  lire ce texte avec appréhension. Pour lui, l'allure vestimentaire est louche en ce sens qu'il croit que les gens ont trop tendance à juger selon l'apparence extérieure, alors qu'il faut regarder l'intérieur... D'autres vont s'attendre à des conseils de stylistes. La question du vêtement est vaste!
Au Québec, elle est beaucoup dictée par la météo. Ces temps-ci, on ne sait trop si on range nos manteaux d'hiver et nos bottes. Le vieux dicton "en avril ne te découvre pas d'un fil" a la vie dure. On annonce un beau 14 degrés demain, c'est tentant de sortir en veston et en chaussures. Y a même des cyclistes qui ont déjà sorti leurs bermudas. C'est le cas de le dire, tous les goûts sont... dans la nature!
Il y a la mode, le goût qu'on a  ou qu'on n'a pas, les traditions et le désir de traduire notre personnalité. J'ai connu les dimanches de Pâques avec le chapeau et les nouvelles chaussures. Puis la période flower power et entre les deux, l'uniforme du collège. Depuis des années, j'évolue entre les magasins et la garde-robe. Il se passe un phénomène étrange. Dès que j'entre dans une boutique, j'oublie ce que j'ai déjà à la maison. Et quand je regarde dans ma penderie, tout ressemble à du déjà-vu... sauf la dernière nouveauté achetée, portée 2 ou 3 fois. Ce qui n'est plus une nouveauté. Alors je me tourne vers mes vêtements fétiches, ceux qui sont confortables et surtout qui sont associés à de bons souvenirs. Des journées heureuses.  Comme le dirait un publicitaire, un vêtement dans lequel je me sens bien!
Il y a des jours où je me trompe. Je ne suis pas habillée en accord avec mon  énergie! Quand ça m'arrive, je suis vraiment déconnectée de moi-même, comme à la recherche de mon centre... d'achats!  C'est pourquoi le matin est la période cruciale dans mon cas. Le reste de ma journée va en dépendre. On trouve l'harmonie où on peut, n'est-ce pas?
On a beau dire, c'est vrai que le vêtement en impose et envoie un message. Certains  sont intimidés dès qu'ils portent un complet-veston-cravate, d'autres sont au septième ciel dans une robe de soirée. Et je ne parle pas ici des chaussures, qui  est LE sujet sur lequel je reviendrai!
En attendant, je vais préparer ma valise de vacances. Tiens ça aussi c'est un autre bon sujet, je vous  partagerai... mes listes!



7 commentaires:

  1. Il ne faut pas oublier que l'on s'habille selon les nécessités de la vie. Si je suis menuisier ou avocat, la nécessité n'est pas la même. Dans cette réflexion, la porte s'ouvre sur l'image que l'on projette aux autres. Les autres deviennent un miroir qui nous renvois une image de nous même et qui influencera notre comportement. En fait, nous sommes ce que les autres voient de nous, et le vêtement n'est qu'une intention. Je veux plaire, séduire ou passer inaperçu. Chaque jour, on décide de ce que les autres nous dirons ce que nous sommes...

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  2. Encore un autre beau papier bien ecrit et si juste
    Je me suis totalement reconnue encore une fois!!!

    judith

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  3. Tu as bien raison Didi. Le vêtement est tellement important pour les autres et pour soi. Si je suis habillée en jeans, je n'ai pas le même comportement que si je suis habillée plus chic, je me sens différente. Le regard des autres est important, c'est pour ça que j'essaie de me sentir bien dans n'importe quel vêtement. Plus jeune, j'étais beaucoup plus influencée et influençable mais maintenant, à l'âge que j'ai, je dois me sentir bien dans ce que je porte.

    Ce que je trouve le plus difficile, c'est que rendue à 64 ans, quand j'achète un vêtement, je me demande si c'est trop jeune pour moi. Je ne veux pas de vêtements "vieille dame" mais je ne peux pas porter des vêtements de jeunes femmes non plus.

    Bravo Didi, je trouve que te sujets sont toujours intéressants et j'adore te lire.

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  4. Au fond, le vêtement peut tout aussi bien être un masque qu'une armure. Il peut créer une illusion en envoyant un faux message ou protéger la personne qui le porte. Mais l'important c'est qu'il soit toujours un écrin contenant quelque chose de précieux pour quelqu'un...
    Quant à la boutique où on se le procure, il peut être utile de te rappeler que le verbe "dérober" ne voulait pas dire à l'origine "éviter" ni "se dérober" mais "piller", "dépouiller" dans le sens que l'anglais donne au verbe "rob" signifiant "voler"...
    Ceci dit, parlant de "voler", bonnes vacances et bon voyage...

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  5. Chère Diane,

    J'ai tellement hâte de lire les suites annoncées (souliers et valises :-)!!

    Annie xx

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  6. Eh ma cocotte t'as tellement vu juste. Et les enfants...hier en allant chercher les petits à l'école que vois-je pas de manteau, en souliers...j'ai dit "en avril ne te découvre pas d'un fil"...ils semblaient éberlués et m'ont dit "C'est un proverbe ça Dada"?

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  7. Oui. la question est vaste et toujours d'actualité. Pis on aime tellement ça en parler et observer l'allure des autres. Je partage ce besoin d'harmoniser l'intérieur et l'extérieur et ce parcours...
    « J'ai connu les dimanches de Pâques avec le chapeau et les nouvelles chaussures. Puis la période flower power et entre les deux, l'uniforme du collège.»
    Merci pour les souvenirs!
    Cécile

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J'adore vous lire!