mardi 14 avril 2009

Retour de vacances

Une semaine sans avoir accès à mon MAC, donc à vous! J'aurais pu, mais mon mari adoré m'avait interdit d'apporter mon ordino en vacances. Parfois, je l'écoute. J'en  tire toujours des bénéfices...
Nous sommes partis par le moyen de transport  le plus rapide au monde pour le commun des mortels, en avion. Pas un jet privé. Pas en classe affaires. Nous nous sommes présentés près de 4h avant le départ prévu. Plus de hublot disponible. À croire que beaucoup de gens avaient déboursé le supplément de 40 $ , qui donne le privilège de pré-sélectionner son siège. À bord de ce vol  d'un peu plus de  4h, on nous sert un repas chaud annoncé par l'agent de bord: une petite boîte en carton de M.  Le Président,  contenant un chow mein au poulet. Pour le rendre plus attrayant, une toute petite bouteille de vin à 6 $.  J'avais déjà vu le film proposé, j'économise un rond 2 $ pour les écouteurs. À destination, file d'attente pour les douanes, 3 avions étant arrivés au même moment. Autre file d'attente pour prendre possession des bagages. En fin de journée, enfin le soleil et la brise chaude! Et 5 jours complets pour en profiter si on exclue le jour du retour. Ah le temps devient court!
Sur cette île en partie hollandaise ( où il y a des nids-de-poule), en partie française (où on applique la loi anti-tabac de la métropole), l'été s'éternise toute l'année. Congé de météo! Congé de cuisine aussi, on va au resto. Pas de vacances d'épicerie: on y achète du vin rosé délicieux, qu'on dégustera en compagnie de nos amis retrouvés, qui se remettent à peine de leur déménagement récent. Visites en voiture louée de plages toutes plus  belles les unes que  les autres, eaux limpides et chaudes, sable fin. Le bonheur.
Et c'est le retour à la maison, au Québec, où en entend parler de pollution causée par les foyers  chauffés au bois, la cigarette et les congestions routières, des bienfaits du transport en commun même pour se rendre aux urgences du futur CHUM et de tout autre sujet qui peut donner bonne conscience. Pas moyen de se mettre la tête dans le sable...
Alors je mets la mienne avec la lessive dans la machine à laver, je range les vêtements d'hiver, je lis mes courriels accumulés et j'attends l'été qui durera peut-être plus qu'une semaine. D'ici là, le poil peut repousser et je comprends un peu mieux mes amis qui habitent là-bas! Et je songe aux prochaines vacances... en voiture.


3 commentaires:

  1. ... ou en jet privé; prochaine fois, faudrait juste synchroniser avec le Cirque pour profiter de "La liberté" au paradis ;) (tu me comprends...)

    Merci de nous avoir permis de prendre un peu de répit en votre compagnie, toujours aussi merveilleuse. La vue est toujours aussi belle, le ciel aussi bleu et la piscine et la mer aussi chaudes mais on doit se résigner à boire notre rosé sans vous. Vous nous manquez déjà.

    On vous aime.

    Les Gardes! xx

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  2. Je pense que notre société judéo-chrétienne a raison, le paradis, il faut le mériter. Et il faut parfois aller le chercher, comme ces amis qui ont pris une décision courageuse de quitter les pistes cyclables de Montréal et le transport en commun pour aller à l'hôpital du CHUM contre quelque nids de poule hollandais. Quant au transport aérien, rien à dire. Trouvez-moi une compagnie aérienne convenable aujourd'hui, à moins d'investir des sommes astronomiques pour voyager dans les classes d'élites. Et en voiture? Le paradis est bien loin...

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  3. Oui, la beauté et la douceur des Antilles et des Caraïbes. La mer et ses bleus déclinés à l'infini dans la transparence. Nous sommes fascinés par ces paysages qui nous éblouissent. Hélas, l'accès à ces lieux de rêve n'est pas toujours de tout repos...
    Et le retour à la maison nous prive de la lumière et de tous les bleus.
    Heureusement qu'il y a celui du ciel!
    Mais, nous sommes toujours prêts à retourner nous fondre dans ces cartes postales.
    Cécile

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J'adore vous lire!