J'ai moi-même reçu ce video dans mon MAC dès lundi matin et l'ai fait suivre à mon réseau de contacts. Depuis, je l'ai reçu 4 fois, d'autant d'internautes différents. Rien d'étonnant à cela, quand on sait que la performance de la chanteuse aspirant au vedettariat, a été vue en quelques jours par plus de 12 millions de visiteurs sur le site planétaire. Le téléjournal de Radio-Canada n'y a fait écho qu'hier jeudi et le journal La Presse rapporte la ... nouvelle ce matin! Pourquoi un tel retard dans la diffusion chez les médias traditionnels? Ce n'est peut-être pas une nouvelle essentielle à la suite du monde mais cela en dit long sur le temps de réaction! Ceux qui se vantent d'être de vrais journalistes parce qu'ils sont employés par un média reconnu, semblent atteints de paresse et de paranoïa.
Et ce n'est pas la première fois ni la dernière, que l'instantanéité du web gagne la course contre le temps. La bataille est déjà gagnée. Mais est-ce une raison pour abdiquer et ne pas tenter d'être encore plus vigilant? D'avoir la curiosité et le réflexe du scoop?
Il ne faut pas alors se surprendre que de plus en plus de gens ouvrent leur ordinateur avant la radio, la télé ou le journal pour savoir ce qui se passe!
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Lâche pas ma Diane!
RépondreSupprimerJudith
Vous avez tout dit madame. Le médias traditionnels dorment beaucoup au gaz. Si la nouvelle était bonne jeudi soir pour le journal télévisé, pourquoi ne l'était-elle pas lundi ou mardi? Peut-être n'ont-ils simplement pas les moyens de rivaliser avec la souplesse du web?
RépondreSupprimerLa vraie culpabilité de l'Internet est l'infobésité, sous forme de textes gras, mal portants, à la langue pendante et démolie... (les Chinois même en perdent leur latin). L'important est l'écriture, pas son support..., je crois...
RépondreSupprimerCertes, rien ne remplace un beau livre, mais certains écrits auraient au moins le mérite de sauver des arbres en restant "électroniques". Je soupçonne la nature d'avoir créé l'Internet... ;-) La sélection naturelle s'écrie !
En passant, pour connaître toutes les nouvelles avant tout le monde : http://www.cnw.ca/fr/
Un défi pour les journalistes seraient de rapporter les vraies nouvelles, pas nécessairement celles qui se vendent bien.
Mais, si on se fie au principe de l'offre et de la demande, on doit avouer que nous obtenons les nouvelles que nous méritons. Autrement dit, ce n'est pas la faute du journalisme.
Claude R. Giroux
Voilà un commentaire éloquent et qui se passe de toute explication supplémentaire. Le temps de réaction est devenu le nerf de la guerre.
RépondreSupprimerCependant, je crois au'au delà "du temps de réaction", nous aurons besoin d'analystes, de chroniqueurs et chroniqueuses chevronnées, avecun esprit d'analyse pour continuer de nous faire réfléchir...après que la nouvelle soir sortie. Rien ne les empêchera eux aussi, de réfléchir sur la toile !
J'aime te lire
RépondreSupprimerL’Internet, c’est impressionnant; en fait, c’est l’informatique qui a changé les règles du jeu; elle s’est propagée à la vitesse grand V dans tous les domaines. Même les araignées n’ont pas assez d’yeux pour tout voir… (rires).
RépondreSupprimerPar contre, il n’y a pas que le journalisme qui est touché par l’Internet, tous les commerces de ventes au détail (et autres) tentent de s’adapter à ce nouveau paradigme. Nous vivons à l’époque de la «Ruée vers l’Internet»...
Me voilà un peu moins anonyme maintenant. ;-) Toutefois, il faut que je mentionne que je n’avais pas consulté votre «profil complet» chez Voir.ca avant de rédiger mon commentaire. Je me suis fait prendre, tel un papillon, dans «votre bout de» Toile… :-)
CRG
Encore une fois, très bon texte Didi. L'Internet nous permet d'aller chercher seulement l'information qui nous intéresse tout comme, dans la presse papier. Cependant, la nouvelle arrive plus rapidement sur le Web car il n'y a pas "d'heure de tombée" comme dans la presse écrite. Comme je ne suis pas de la jeune génération, j'aime encore beaucoup feuilleter mon journal le matin en prenant mon café.
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