Tout s'est joué dans la première heure après l'accident. "C'est ce qu'on appelle l'intervalle libre, explique le professeur Jean-Michel Vallat, chef du service de neurologie du CHU de Limoges. Un temps pendant lequel il n'y a pas forcément de perte de connaissance alors que pourtant, l'état du patient se dégrade très rapidement"(http://www.20minutes.fr). Une hémorragie s'est développée à l'intérieur de la boîte crânienne. "Le sang finit par comprimer le cerveau et lèse le tronc cérébral, là où se trouvent toutes les fonctions vitales". Il faut dès lors opérer d'urgence. Ce qui fait peur, c'est qu'il n'y a pas de lien entre l'hémorragie et la force de l'impact, ça peut être un simple cognement! Ce qui doit nous alerter, c'est la violence des maux de tête.
Et ça peut arriver à n'importe qui, jeunes ou vieux. Justement, mon mari a fait une chute dans l'escalier intérieur de notre maison il y a à peine 2 semaines. Il descendait en chaussettes... pour venir à mon secours, aux prises que j'étais avec la télécommande! Sur le coup, il a été sonné, comme on dit. Le lendemain, un petit hématome au dos. Quatre jours plus tard, une côte fêlée. Aujourd'hui, il a rangé l'incident dans sa boîte de souvenirs. Ouf! Chanceux sommes-nous. Mais à la lumière de l'accident en apparence bénin mais fatal arrivé à Mme Richardson, je frissonne. Et je me dis, vaut mieux appeler une ambulance et pécher par excès de prudence!
À la lumière de la mort de Mme Richardson, c'est sûr que toutes les alarmes sont allumées. Mais dans la vraie vie, elle s'est comportée de façon normale et raisonnable. Elle tombe, se cogne légèrement, selon les témoignages des moniteurs, elle rit, raconte des blagues et repousse le premier ambulance. Le reste s'est joué en 1 heure. Vous qu'auriez-vous fait? La même chose, je pense. On ne peut tout prévenir dans la vie. C'est un triste destin pour elle, mais à vouloir tout prévenir contre toutes les douleurs, et même la mort, on risque de mourir, mais d'ennui cette fois.
RépondreSupprimer... et on veut mourir sa vie et non vivre notre mort ! hum hum
RépondreSupprimerClaude a bien raison d'évoquer le destin. Beau ou triste. Le bon endroit au bon moment. Ou le contraire. Propre à chacun. Sans qu'on n'y puisse vraiment quoi que ce soit. Comme celui des jumeaux de cette fillette de 9 ans avortée au Brésil. Ou de cette centenaire croupissant dans son CHSLD qui voudrait bien que ça finisse et se demande si on ne l'a pas oubliée... Mais au fond, tout ce qui est à notre portée, c'est de vivre le mieux possible le moment présent. Comme disait le vieux sage: "le pain d'hier est rassis; celui de demain pas cuit; mange donc celui d'aujourd'hui!.¨
RépondreSupprimerC'est très difficile de savoir comment réagir dans des moments pareils. Moi non plus je ne serais pas partie pour l'hôpital mais serais-je morte? Est-ce qu'elle avait une faiblesse au niveau de son cerveau? Je suis déjà tombé et me suis cogné la tête très fort sur la glace. Jean a vu ma tête rebondir avec un énorme bruit. Comme je n'avais pas mal à la tête, je n'ai pas voulu aller à l'hôpital. Je n'ai eu aucune séquelle de ça. Dans les mêmes circonstances, une autre serait-elle morte? Impossible à deviner alors vaut mieux vivre en ne sachant pas ce que la vie nous réserve.
RépondreSupprimerLe destin tu dis? Je lis ce matin dans la Gazette qu'elle devait quitter la veille avec ses deux fils mais comme il y a eu des problème d'odeurs dans leur chambre d'hôtel Le Quintessence lui a offert une journée de plus sans frais...C'est comme le cancer chez quelqu'un en super forme, l'amour...y'en a pas de vraies raisons ça arrive quand ça doit arriver pour le meilleur et pour le pire.
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