J'aime les choses qui durent, qui résistent au temps et aux modes. Si j'avais un entrepôt, je crois bien que j'aurais encore certains de mes vêtements préférés il y a 20 ans, redevenus à la mode. J'aime la lampe que ma grand-mère m'a léguée, j'ai de la vaisselle empilée dans des boîtes au sous-sol, des disques en vinyle 33 et 45-tours, des verres à vin pour recevoir une centaine de personnes et je pourrais continuer la liste s'il n'y avait pas ici aussi, un espace à respecter. J'ai beaucoup de difficultés à me départir de tout ce à quoi je suis attachée, à commencer par mes divans! Ils ont 15 ans de vie, d'une qualité qui ne se fait plus. Il y a 2 ans, j'ai pensé les changer. Une folie dont je viens de me remettre, après moult recherches. N'ayant rien trouvé de plus beau ni de plus confortable à mes yeux et n'ayant pas réussi à déplacer fenêtres, piano et foyer de mon salon pour accommoder les nouveautés vues en magasins et chez les antiquaires, mon amie Judith m'a simplement dit ce que je voulais entendre:
Mais garde-les et fais les recouvrir d'un beau tissu à ton goût! Quel soulagement... Je vais devoir faire le deuil du tissu actuel et je sais déjà que je vais hésiter avant de fixer mon choix sur le nouveau. Il y aura c'est certain, une période d'acclimatation.
Une autre de mes amies, Mia, a 2 maisons. Récemment lors d'un lunch, elle m'avoue n'avoir pas déménagé tous ses effets personnels à la campagne, que les garde-robes de la maison en ville sont pleins. Pourtant je ne manque pas de vêtements, ça veut dire que tout ce qui est resté en ville, je n'en n'ai pas besoin! Le mot est lâché. Quand un besoin pour l'une est-il considéré comme un superflu pour l'autre? Comme l'a écrit Voltaire,"Le superflu, chose très nécessaire".
Il me revient en tête une phrase de Stella Mc Cartney à qui on demandait sa définition du luxe, dans une entrevue pour Paris Match."Quelque chose que vous voulez garder pour toujours, et que vous voulez réparer quand c'est abimé". J'achète! En ces temps de crise économique, pensons au bas de laine et à rouler notre petite monnaie et... donnez-moi quelque chose qui ne s'use pas!
Quel beau texte , si juste et si réjouissant
RépondreSupprimerMerci ma Diane
J
Allo,
RépondreSupprimerMoi je connais quelqu'un qui a du superflu en «back-up», et du superflu pas très nécessaire. Mais l'essentiel c'est que ça le sécurise !!!
Je te donne mon amitié.
RépondreSupprimerÇa ne s'use pas, ça se polit, comme les pierres...
Mia
"Quelque chose que vous voulez garder pour toujours, et que vous voulez réparer quand c'est abimé". Je me séparerais volontiers d'un divan, d'une paire de pince rouillé ou de vieux CD que je n'écoute plus. Mon luxe à moi, c'est la femme que j'aime. Elle, je veux la garder pour toujours, et je la réparerai de mieux que je peux, si jamais elle s'abime...
RépondreSupprimerLa famille Gardes (non, non, pas la famille garde) t'embrasse et te trouve très inspirante...
RépondreSupprimerL'important pour nous, c'est que tu conserves surtout ce besoin de t'exprimer et ce goût d'écrire des choses qui nous inspirent, ainsi que le souligne fort opportunément la famille Gardes dans le commentaire d'Elliot...
RépondreSupprimerEt merci à Claude de t'aider à en prendre soin...
Bien moi je suis comme Mia, Je te donne mon affection ma Didi et mon amitié j'aime beaucoup ton blogue
RépondreSupprimerlili
Salut Diane
RépondreSupprimerJ'ai tout lu....je savais que tu étais super mais là ...tu
m'impressionnes!!
Longue vie à ton blogue
Céline
Je suis comme toi, j'ai beaucoup de difficulté à jeter ou à donner mes choses. Je m'attache beaucoup trop à tous
RépondreSupprimermes "accessoires" dans la vie. Chacun de mes objets ou vêtements me rappelle un évènement quelconque ou quelqu'un. J'ai pris des résolutions, à chaque fois que j'achèterai quelque chose, je me débarrasserai d'une chose. Bonne chance.
Je me souviens:
RépondreSupprimerFacile pour un métropolitain d'oublier l'essence d'une région;il ne la connait pas, ne la sens pas. Vous avez parfaitement raison en soulignant l'absence de musique originale dans le film de Forcier. Avez-vous remarquez aussi que personne, parmi "la critique", ne dit mot du comédien abitibien qui joue le rôle, pourtant pas négligeable, de Iram Taylor? On est confortable dans ce que l'on connait bien, le problème c'est que l'on peut écouter longtemps les années 70 avant de passer à autre chose.
Daniel Gagné, Val d'Or
p.s. Je vous découvre et vais revenir vous lire. Bravo pour le plongeon.
"Avoir plus de liens et moins de biens est essentiel"!
RépondreSupprimerVoilà une phrase de Nicolas Hulot bien illustrée par les commentaires que j'ai lu plus haut!
C'est très vrai et tout à fait d'actualité!
PS : moi aussi je vais continuer à vous lire!
Fanny