Enfant, j'aimais le chocolat chaud, le cream soda et le café au lait, sucré, préparé par ma grand-mère. Rendue à l'âge de fréquenter les discothèques, je buvais des litres de cinzano blanc, sur glace! Puis j'ai découvert les vins et les eaux de vie. Aujourd'hui, je suis une inconditionnelle de l'espresso noir, je ne bois plus de boissons gazeuses ni de cinzano mais j'aime encore le vin. Pas tous!
Mes goûts ont évolué, se sont précisés, avec le temps, la connaissance acquise et... en buvant!
Dans la vingtaine, j'ai eu la chance de faire partie du seul club oenologique féminin, nommé Les dames de la duchesse Anne. C'est là que j'ai appris les rudiments du vin. L'importance de le respirer avant de le goûter. Encore aujourd'hui, mon nez ne me trompe pas.
À l'approche du temps des fêtes, beaucoup de gens vont se demander quoi boire, quel vin offrir, et surtout avec quoi et avec qui! Dans le domaine du vin comme ailleurs, il faut se connaître et alors se faire confiance. Moi je n'aime pas le Beaujolais. C'est clair et je n'essaie même plus de l'apprécier. J'aime les blancs secs et vifs, surtout les Chardonnay, et les rouges légers, équilibrés. J'ai déjà aimé les blancs tirant sur le jaune, et les rouges charpentés, un peu lourds.
Lors d'une visite récente à une succursale de la SAQ, je remarque deux vins de la Maison Nicolas: un Cabernet Sauvignon et un Pinot noir. Tous deux sont sous la pastille rose, qui selon la SAQ, indique un vin fruité et léger... C'est une aberration ou du moins une erreur. Ces cépages étant si différents l'un de l'autre, ils ne peuvent être sous la même étiquette de goût. Je ne sais pas si vous avez l'habitude de choisir vos vins selon ce système de pastilles, instauré par la SAQ. Si oui, vous devez avoir des surprises! À mon sens, cette façon de cataloguer les vins empêche la découverte au lieu de la susciter. Et risque de vous confiner à une pastille ou deux!
C'est aussi réducteur que si au restaurant, vous pensez que le vin sera meilleur si le prix est le plus élevé de la liste!
Pour développer votre goût, il faut y aller par essais et erreurs, oser la variété et surtout éliminer ce que vous n'aimez pas. Faites vous-même vos propres repères, dressez-vous une liste des vins que vous avez aimés, et créez vos accords mets-vins selon vos goûts. Votre appréciation vaut plus que celle des autres, je dirais même plus que celle des connaisseurs. Fiez-vous à votre goût et laissez-le évoluer... Demeurez ouverts à la nouveauté mais ne comptez pas sur les pastilles! Et surtout, ne mangez pas une pastille avant de boire du vin, votre goût sera totalement faussé J!
J'oubliais: vous ai-je dit que j'aime le champagne?
Entièrement d'accord avec vous Diane. Les pastilles, c'est bon pour la pharmacie... :))
RépondreSupprimerLe vin, c'est une question d'étiquette aussi. Le premier indice d'un bon vin est l'élaboration de l'étiquette ! On ne choisit pas un vin à l'aveuglette.
Et c'est pareil pour le chocolat, il faut le "humer" avant de le mettre dans sa bouche. ;-)
Pour les vins, moi, ce sont les Bordeaux !
C'est vrai, l'étiquette presque aussi importante que le nez!!
RépondreSupprimerDiane, je dois t'avouer que je n'y connais rien en vin...enfin, je goûte et peux te dire si j'aime ou pas...
RépondreSupprimerPar contre, j'aime le ti-punch, le limoncello, le cidre et le rosé....
le plus drôle, c'est quand le serveur, au restaurant, m'apporte la carte des vins parce qu'il a entendu mon accent....
Isabelle, c'est tout ce qui compte: si j'aime ou pas!
RépondreSupprimerPersonnellement je ne suis pas un connaisseur, mais j'aime le vin rouge de préférence et tout comme toi j,adore le champagne!!!
RépondreSupprimerL'été rien de tel qu'un bon rosé bien frais.
J'avoue ne pas me préoccuper des pastilles de la SAQ. Je choisis des vins que j,aime déjà et j,essaie des vins en me fiant à des experts sur Internet. A date, ça me réussit assez bien.
L'important c'Est d,aimer ce que l,on boit.
Marie Levesque
Ah chère Diane, c'est bien que vous aîmiez le vin.Je l'aime aussi énormément , Je me suis découvert récemment, un goût passionné our les vins corsés qui viennent de loin : Espagne, Chili, argentine. ^Mais comme le bonheu^r n'est jamais sans nuages, il semblerat qe ces vins ne sont pas écologiques, étant donné les distances qu'ils doivent parcourir pour nous parvenir. Mais peste soit des rabats-joie et prenons gaiement notre plaisir à nos vins exotiques.lorsque je visite Danielle M. à Montréal, nous ne profiterons pour déguster un petit marc de derrière les fagots que je mettrai dans mes valises ... -Si le coquin résiste jusque-là. Amtiés chère Diane.
RépondreSupprimer@ Marie: suis ravie de lire ton 1 er commentaire sur mon blogue; j'espère que tu y seras présente souvent!
RépondreSupprimer@ Golovine: c'est vrai qu'il y a une différence entre les vins locaux, sans sulfites, et les autres. On ressent surtout la différence le lendemain...
Hâte de boire une damassine avec vous, au Québec! Et je vous ferai connaître le vin de glace de l'Orpailleur, le meilleur au monde!!
J'aime le vin depuis longtemps. Exactement comme dans votre texte, mon goût a évolué, et s'est lentement précisé. À mes début amateur, j'aimais ce qui "goûte". J'étais plus Bordeaux. Mais doucement j'ai évolué vers l'élégance du palais, la Bourgogne et le Rhône. C'est un peu triste que les vins du Nouveau Monde "fabriquent" du vin pour plaire aux jeunes palais. Ils sentent et goûte fort. Et la SAQ et ses pastilles ne sont que des marchants cheap.
RépondreSupprimerChère Diane,
RépondreSupprimerLa barre est haute ce matin. Mon chéri s'est empressé de retirer les pastilles de la SAQ sur ses bouteilles. À ta prochaine visite, ce sera donc une dégustation... à l'aveugle.
Notre nouveau mot d'ordre : « Plus besoin de pastilles. Fions nous à nos papilles ! »
Franchon
@ Claude: c'est peut-être l'un des avantages de vieillir... notre goût se raffine!
RépondreSupprimer@ Franchon: ton mot d'ordre devrait devenir le nouveau slogan publicitaire de la SAQ :-)
Didi, tu as fait tellement de choses que j'ignorais encore. Je ne savais pas que tu as déjà fait partie d'un groupe oenologique féminin. Tu es une richesse de références.
RépondreSupprimerJ'aime le vin rouge, je ne m'y connais pas beaucoup mais, moi aussi, j'aime ou je n'aime pas et je ne me fis jamais aux pastilles de la SAQ. J'aime moins les vins corsés de l'Espagne, du Portugal mais il paraît que je devrais en essayer plusieurs car ils en ont maintenant des excellents.
Moi aussi j'adore le champagne.
@ Ghislaine: c'est grâce à mon métier que j'ai connu tant de gens qui m'ont fait partager leurs découvertes!
RépondreSupprimerJ'aurais pu en écrire un bon bout au sujet du porto, l'emblème des vins du Portugal...
Les goûts évoluent, et bien que je sois encore jeune, je m'en rends compte. A l'adolescence, mon père me faisait régulièrement goûter des vins rouges & blancs, pour la plupart français. J'avais du mal à en boire plus d'une gorgée, peu importe le vin, mais malgré tout, je goûtais systématiquement.
RépondreSupprimerOn dit qu'il faut goûter 5 fois à un aliment pour que notre palais s'y habitue. Et mon acharnement a porté ses fruits : je suis maintenant fan du vin, avec une petite préférence pour le rouge.
J'ai découvert l'an dernier mes vins préférés à ce jour : un Saint-Véran (blanc de Bourgogne), Pouilly-Fuissé (idem), et plus récemment un Brouilly Georges Duboeuf, que j'ai d'ailleurs eu le plaisir d'acheter en SAQ la semaine dernière... mais je vais attendre avant de le déguster! ;-)
Si vous avez un jour l'occasion de goûter à ces vins... faites-le et dites m'en des nouvelles!
PS : au risque de me faire huer, je n'aime pas le champagne. J'en bois à certaines occasions, sans l'apprécier. Mais je ne désespère pas : si ça a fonctionné pour le vin, pourquoi pas pour le champagne ? ;-)
Chère Fanny,
RépondreSupprimersi jamais tu n'arrives pas à apprécier le champagne, ne crains rien, ça m'en fera plus!!!
Ma chère Diane,
RépondreSupprimerJe troque contre du Brouily, sinon rien.
:))