lundi 1 février 2010

Le party des fumeurs!


Les fumeurs forment un réseau solide. Un genre de pacte, d'esprit de solidarité les unit comme pour se protéger de la haine et du mépris, de tous ceux qui sont pour la santé et contre la mort.
La cigarette a fait que j'ai rompu avec des amis. Elle fut le prétexte ou le symptôme d'une amitié malade. Elle est la cause de nombreuses situations désagréables et tout autant d'occasions de plaisir!

Parmi mes amis fumeurs, il y a un couple dont les partys sont les plus courus! Nous sommes pas loin d'une cinquantaine à accepter leur invitation au temps des fêtes comme en période estivale. Ils sont d'une hospitalité exemplaire, la bouffe et le vin abondent, la musique y est omniprésente et les fumeurs y sont en majorité. Au-delà de l'amitié, je pense que c'est leur joie de vivre qui attire autant les gens. On sait que là, on y sera bien, qu'on n'entendra pas les discours prêchi-prêcha, on est assuré d'avoir du fun! On n'entend jamais le non fumeur, conjoint d'un fumeur, se plaindre...

Parmi mes amis non fumeurs, la majorité m'accepte ou me tolère gentiment. Ils m'aiment comme je suis, assez pour endurer que je fume dans leur maison. Ceux-là, ils ont vraiment passé le test de l'amitié à toute épreuve. Des fois, en silence, je les aime plus que les autres!

Et puis, il y a un petit cercle, plus hypocrite. Ils sont heureux de venir chez-nous, j'ai le droit de fumer chez-nous en leur présence (!) mais leurs invitations sont plus rares. Je ne suis pas dupe et je respecte leur allégeance. Mais l'hypocrisie me pue au nez. Et la plupart sont des ex-fumeurs. Je les comprend. Ils sont encore en état de manque, ils aimeraient tellement fumer encore. Mais ils ont fait tant d'efforts. Ils ont pris du poids. Leur frustration fait que leur tolérance est à zéro. À chaque fois qu'ils voient une publicité anti-tabac à la télé, le déclic se fait. Ils ont envie d'une cigarette!

Récemment, je suis allée à Las Vegas. Sauf à l'intérieur des restaurants, on fume partout. Dans les casinos, dans les bars et bien sûr, sur la rue et terrasses. Il y a longtemps que je n'avais vu autant de gens fumer. Je soupçonne même les non fumeurs de s'acheter un paquet de cigarettes pour faire semblant... C'est dur de résister à la majorité!

Ma coiffeuse me racontait la semaine passée, qu'elle ne fait plus de partys de famille. Lors de son dernier party de Noël chez-elle, une nièce a décrété que personne ne pouvait fumer. Ma coiffeuse, une ex-fumeuse, ne l'a pas pris. Pas question que les gens aillent fumer dans le garage non chauffé, avec la fenêtre ouverte ou sous la hotte de cuisine qui fait du vacarme. La nièce aussi est une ex-fumeuse, qui fume encore du pot en cachette. Y a t-il encore des gens qui font la loi chez les autres? On dirait que oui.

Voilà où mène l'idéologie conservatrice: répression et abstinence. Moi je suis du côté de la souplesse et du plaisir. J'ai même un feu de foyer!


21 commentaires:

  1. Je suis une non fumeuse, et par les années, mon cercle d'amitié est majoritaire comme moi. Moi et mon mari sommes allés une fois chez sa soeur pour un Noël, ce fût le premier et le dernier, nous avons été malade toute la nuit, à prendre nos pompes pour l'asthme un et l'autre. Par contre, j'ai quelques amis fumeurs et chez moi, ils fument sur le balcon, même ma fille et mon gendre. Peut-être dû à ma condition médicale? c'est de respecter les droits des fumeurs autant de celui des non fumeurs, mais où commencent-ils? où s'arrêtent-ils ces droits? dois-je empêche ma mère de fumer chez elle quand le reste de la famille ne fume pas ? non, elle fume dehors quand nous sommes la, mais personne ne lui a demandé, c'est chez elle! Je suis amère de constater que maintenant dans les restaurants, les fumeurs, l'été envahissent les terrasses, et les non-fumeurs intolérables comme moi, on se résigne à rester à l'intérieur, ou ne pas y aller du tout, mais c'est mon choix. Je respecte les non fumeurs mais chez moi on ne fume pas et c'est clair pour tout mon entourage. Je fais des soupers de Noel, et personne ne refuse de venir parce qu'ils doivent fumer dehors! C'était mon opinion :)de Nath Boyer

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  2. Chère Nath,

    Je suis une "petite fumeuse". Petite car je ne fume pas beaucoup... mais j'ai besoin de ma clope quotidienne. Parfois 2 ou 5... Peu importe.
    Je comprends votre point de vue car je suis pleinement consciente que la fumée secondaire peut nuire à mon entourage dans un lieu clos.
    Même en étant fumeuse, cette fumée me dérangeait au restaurant car je suis de nature gourmande... Et la fumée de cigarette a le don de prendre le dessus sur bien des odeurs !
    Là où je suis moins d'accord, c'est le point sur les terrasses estivales. Ce serait plutôt au restaurateur à déterminer des tables pour les "non-fumeurs". Laissez "au moins" les terrasses aux fumeurs.
    C'était mon opinion !
    Ann Michaud ;-)

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  3. Ha! La cigarette!!! Allons-y doucement, il ne faut pas jouer avec le feu...

    J'ai fumé dans ma jeunesse, mais juste pour essayer les différentes marques. Celle que j'ai préférée était "La Gitane", sans bout filtre. La vraie de vrai!!! :))))) Je n'ai probablement pas fumé plus de 15 paquets dans toute ma vie. En plus, je partageais beaucoup... Je suis donc loin du standard fumeur novice. :)))

    Deux de mes enfants fument, mais ils vont dehors... j'ai quelques oeuvres d'art (peintures) auxquels je tiens assez beaucoup passionnément. Aussi, il faut savoir que, apparemment, il est plus difficile de vendre une maison où les propriétaires sont fumeurs. Mais, détail futile... Comme dirait J. Poulin: "Là n'est pas la question n'est pas là". :)))

    Je ne suis pas "antifumeur". Je travaille avec des Français, il faut savoir que les Français fument; Les 90% de ceux que je connais fument avec exagération! Sans exagérer. :)) Je me demande s'ils travaillent, je crois qu'ils sont obligés de rester au bureau 16 heures de temps pour travailler leur huit heures.

    Le seul problème est que je respire mal quand il y a trop de fumée, et les yeux me "nicotinent" vite.

    Ça ne me gêne pas de discuter avec mes fumeurs préférés à l'extérieur, je choisis judicieusement ma position selon la direction du vent (dans le dos le vent).

    Ceci étant dit, comme disent les anglais, la guerre antitabac ne fait que des victimes. Elle a crée une contrebande, du chômage, des fumeurs encore plus anxieux, des séparations, des intolérances, etc, et elle a créé des non-fumeurs. Avant, je n'étais rien, maintenant, avec le temps qui passe, sans crier gare, je suis devenu un non-fumeur. J'ai même droit à une fierté avec ça!!! :))))))))))) De plus, selon mon médecin, je suis un patient modèle!!! Un cinq étoiles! :))))) Et si jamais ma santé part en fumée, ce ne sera même pas de ma faute!!! Hahaha!!!

    Mesurons l'ampleur des contradictions et des paradoxes. ;-)

    J'ai souvenir que, quand j'étais jeune, certains visiteurs ne toléraient pas (physiquement je veux dire) la fumée, mon père allait fumer ailleurs... peut-être dehors, peut-être au sous-sol. Nous n'avons rien inventé d'autre qu'une "chasse aux sorcières". Une chasse qui, supposément, ferait baisser le nombre de fumeurs. (???) http://www4.hrsdc.gc.ca/.3ndic.1t.4r@-fra.jsp?iid=12

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  4. Ha! Je sens que je vais faire faire de la boucane! (mettre le feu aux poudres) :)))))) Selon la loi, les fumeurs ne peuvent pas fumer dans les lieux publiques, même pas sur les terrasses, de plus il faut qu'ils soient à plus de 20 mètres des portes d'entrée s'ils veulent fumer.

    La prochaine mesure d'urgence sera les détecteurs de fumée directement branchés à des gicleurs automatiques et programmés pour une précision du jet au millimètre près, tous les contrevenants seront éteints subito presto! :))))))))))

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  5. Auparavant, lorsque les fumeurs n'étaient pas considérés comme des lépreux et qu'il y avait des sections fumeurs et non fumeurs dans les restos , d'où les rires et la joie de vivre provenaient, c'était naturellement dans la section des fumeurs. Même qu'une fois, une personne m'a dit des choses blessantes parce que je fumais (j'ai tenté de cesser de fumer au mois 50 fois....hahahah et je continue d'arrêter) et pour la première fois, je ne me suis pas entrée la tête dans les épaules et avoir honte....je lui ai demandé : en quoi cela pouvait la déranger elle, c'est ma vie et ma santé et j'ai ajouté qu'elle pouvait retenir ses insultes et que cela ne la regardait pas. Elle a arrêté de me harceler et d'être désagréable. La liberté pour moi c'est de ne pas être étiquetée...voilà! J'ai d'excellents amis non fumeurs. Je respecte l'environnement des non-fumeurs, de mes enfants et petits enfants particulièrement. Ceci étant dit, j'espère un jour réussir à arrêter de fumer mais je le fais pour moi et par peur d'être jugée....

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  6. J'ai hésité vraiment avant de peser sur le piton "Publier". Car, je le sens, la cigarette est un sujet sensible.

    Ça me rend triste de lire que des amitiés sont gâchées par l'intolérence de certains envers la cigarette. Et il m'est difficile de blâmer qui que ce soit dans cette situation, autant fumeurs que les non-fumeurs.

    Je n'ai jamais fumé de ma vie. Je ne le dis pas par fierté, ni pour essayer de rendre coupable qui que ce soit. C'est pour moi un simple fait sur lequel je n'ai aucun mérite, car j'en ai jamais eu le goût tout simplement.

    Je suis une personne très ouverte d'esprit et je ne juge pas les fumeurs. Toutefois, ce qui m'agace avec les fumeurs, ce ne sont PAS les personnes (car en effets, on dirait que certains fumeurs sont drôlement plus cools que d'autres non fumeurs) ce qui m'agace, c'est la fumée... Je vous jure que c'est un suplice pour moi que d'avoir à sentir la fumée de cigarette. Je dis cigarette, car étrangement, j'aime bien l'odeur de la pipe!!!

    Alors que faire??? Impossible de passer par dessus le fait que la fumée m'indispose.

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  7. Bonjour Diane,
    Je vis dans un immeuble locatif, au 3e étage dans un appartement de 3.5 pièces plus cuisine d'environ 80m2. Je suis Sagittaire, comme quelques unes de mes copines préférées et nous organisons chaque année (entre autres ...) le souper des Sagittaires ... Sur une tablée de six, trois sont fumeuses et elles peuvent sans problème fumer chez moi, ce dont elles ne se privent pas, les coquines. Après leur départ, la dernière fois, il m'a fallu trois jours, oui trois jours, pour chasser l'odeur de fumée de mon appartement. Mais ce n'était pas grave, car je les aime. Moi-même, j'ai été une grande fumeuse; j'ai arrêté à grand peine et il faut bien avouer que je suis devenue un peu intolérante. C'est tout bonnement que je ne supporte plus trop. Après une soirée dans la fumée, mes yeux coulent pendant deux jours. Là où j'habite, la fumée n'est interdite nulle part pour le moment. Les non-fumeurs devraient s'efforcer à la tolérance et les fumeurs devraient pratiquer un peu d'auto contrôle, surtout quand il y a des enfants. Quant à dire que les fumeurs sont meilleurs vivants que les non-fumeurs, je ne vous suis pas sur ce chemin-là. Non-fumeuse, je n'en suis pas moins une joyeuse luronne, croyez-moi. Amitiés de Golovine en Suisse.

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  8. Personnellement, ce que je déteste, ce sont les AYATOLLAHS, se quelque bord qu'ils soient...!

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  9. Anonyme

    Tous mes amis fumeurs peuvent en témoigner: je suis une non-fumeuse très cool ! À la maison, nos amis peuvent fumer librement. Nous avons même à leur disposition un cendrier "vintage" des années 50 du plus bel effet ! Il ne me viendrait pas non plus à l'idée d'imposer des limites, chez eux, à mes amis fumeurs. En ce sens, je déplore l'attitude castrante de tous ces ayatollahs de l'air pur !
    En revanche, que penser de cette nouvelle attitude chez certains fumeurs. " Je suis fumeur et je m'en vante. Il faut bien mourir de quelque chose. Si j'arrêtais de fumer, j'engraisserais....etc,etc," . En effet, votre taux de cholestérol élevé pourrait vous tuer au même titre que la cigarette. Mais au moins, il n'engagerait que vous !
    Suis-je la seule, au Québec, à avoir perdu un être cher, non fumeur,
    à cause de la fumée secondaire ? Ces jours-ci, suis-je la seule à essayer d'encourager une amie, elle aussi non-fumeuse ! Elle attend l'appel de son médecin. Se fera t-elle opérer à nouveau pour une autre tumeur aux poumons ?
    Denise

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  10. Ho là là tout un sujet!!! Je ne veux pas passé pour un moralisateur car moi-même étant un as du vice, je ne me vois pas faire la morale héhé; mais cette prise de position de ma bloggeuse préférée me pique un brin.

    Je crois savoir de quoi je parle car je suis moi-même fumeur de cannabis depuis maintenant 20 et c’est encore moins accepter que la cigarette dans les lieux publiques alors je fais avec. On s’éloigne, on se cache, bref, il ne faut même pas que ça paraisse. Si je vais chez des gens pour qui cette fumée est incommodante, je suis le premier à ne pas m’imposer et à aller fumer dehors a -30 degrés et ça me fait plaisir car ça reste moi qui a le goût de fumer du pot, pas les autres!!! J’ai ce que je veux sans incommoder les autres. « Win-win situation »

    Pour ma part, j’ai fumé pendant 11 ans et cela fait maintenant 5 ans (depuis le 10 janvier) que j’ai arrêté la cigarette. Je l’ai vraiment fait pour moi et pour personne d’autre (sinon ça ne fonctionne pas). C’est là une des belles victoires à mon actif! Je suis en couple depuis 6 ans avec une personne non-fumeur (de cigarettes) et c’est grâce au fait que j’ai arrêté de fumer qu’on est encore ensemble car même avec tout l’amour qu’elle a pour moi, elle n’aurait pas pu continuer de vivre dans un environnement qui l’agresse à chaque jour. Je dis bien « agresse » car il n’y a pas de meilleur mot pour exprimer ce qu’elle ressent en présence de fumée de cigarette. Mal de tête, mal de cœur, étourdissement et j’en passe.

    Pendant les 3 premières années de ma nouvelle vie de non-fumeur j’avais une tolérance très grande, même que la fumée ne me dérangeait pas du tout. Depuis 2 ans maintenant, c’est tout le contraire. Je ne ressens plus aucun besoin de fumer mais la fumée de cigarette m’incommode vraiment. Pas psychologiquement là!! Physiquement. Le nez coule, les yeux piquent, l’appétit coupé et j’en passe. Alors qu’es-ce la tolérance je vous le demande : Ressentir un paquet de symptômes désagréables qui fait qu’on n’a plus aucun plaisir et faire semblant qu’on est bien? Pour moi c’est ça l’hypocrisie.

    Je crois que j’aurai toujours un problème avec le fait suivant : J’ai fais un effort positif pour ma santé (arrêter la cigarette) mais je dois subir un paquet de symptômes désagréables si je me rends chez des fumeurs, jusque là ça va car ils sont chez-eux, mais où le bas blesse c’est que je devrais refaire les mêmes efforts encore une fois au nom de l'amitié pour recevoir des fumeurs dans une soirée chez moi. L’effort du fumeur qui respecte le non-fumeur lui il est où? Si l’amitié est basée là-dessus, ça ne vaut pas cher la piastre ;-])

    (Suite)

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  11. Je crois que le dénominateur commun de ce débat est « LE RESPECT »! Quand je vais chez des fumeurs, jamais au grand jamais je n’oserais demander qu’ils aillent fumer ailleurs qu’en ma présence. C’est ridicule, ils sont chez eux!!!Les visites sont plus rares par contre. D’un autre coté si j’invite des fumeurs chez moi et que je souhaite passer une agréable soirée moi aussi, si je demande de fumer à l’extérieur, je m’attends à ne rencontré aucune résistance. Le respect va dans les 2 sens. Et on va mettre quelque chose au clair : Ce ne sont pas les non-fumeurs qui incommodent les fumeurs physiquement dans un espace restreint. Je suis pour la tolérance et le respect mais pas à n’importe quel prix et surtout pas à sens unique. Surtout que pour un fumeur, dans une soirée chez des non-fumeurs, de ne même pas vouloir faire l’effort de sortir fumer, par paresse ou inconfort de la température pour avoir sa dose de nicotine, c’est un manque flagrant de respect. Imposer aux autres, dans leur propre demeure, quelque chose qui ne veulent pas, et ça, au nom de son petit bonheur?? NON! Ça doit être pour ça que les rencontres fumeurs/non-fumeurs sont rares dans les 2 sens. Les non-fumeurs ne veulent pas se sentir malade à cause de la fumée et les fumeurs ne veulent pas aller passe une soirée plate ou il faut faire l’effort d’allé dehors aux 30 minutes pour être heureux.

    Désolé je ne fait pas parti de la sainte tolérance capable de tout accepter même jusqu’à mon propre détriment. Encore une fois, si l’amitié est basée là-dessus, ça ne vaut pas cher la piastre ;-]). Mais le beau dans tout ça c’est que dès que l’été arrive, tous ces petits tracas s’envolent avec la saison morte pour faire place aux soirées extérieures, portes ouverts où la tolérance des non-fumeurs face à la fumée de cigarette est humainement applicable!!!

    Et S.V.P., n’évaluez pas l’amitié de vos proches à leur capacité d’enduré la fumée de cigarette car ça n’a tellement rien à voir et c’est tellement injuste!!! Comme si pour être ami avec des fumeurs, il faudrait accepter de se sentir mal. Non-sens! Imaginez l'inverse! Si on évalu l'amitié d'un fumeur a sa capacité de juste sortir 5 minutes par respect et qu'il ne le fait même pas...toute une amitié... sortir 5 minutes quelque fois dans la soiré reste moins pire que de se sentir incomodé par la fumée toute la soirée et en être malade vous en conviendrai... une médaille a toujours 2 facettes!!! L'amitié ne se résume pas au fait d'accepter les fumeurs sans condition. Pas dans mon monde. L'amitié représente plus que ça pour moi et n'a rien a voir avec le fait de fumer ou pas.

    Je vous aime quand-même ma gang de fumeurs!!!! Et on va continuer d’allé la respirer votre boucane au nom de l’amitié. Je vous ferez même respirer la mienne et vous allez voir, on sera tous de bon « pots » en fin de soirée.
    XXXXXXX

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  12. Ha! Maintenant que Dave a réglé le cas de l'amitié! :)) J'ai une question pour les médecins!!! :))) comment fait-on pour savoir si un cancer aux poumons est dû à la fumée de la cigarette, ou à la fumée des autobus, ou à la poussière d'amiante, ou la poussière de tous les jours, ou des tapis, ou à la ventilation des édifices où nous travaillons? :)))

    C'est vrai que le poumon du fumeur est noir, mais ma grand-mère a fumé toute sa vie, et même parfois deux cigarettes en même temps (pour éloigner les moustiques quand elle cueillait des framboises sauvages) :))), mais elle n'est pas morte d'une maladie pulmonaire.

    Oui, je sais, elle a été chanceuse de mourir d'autre chose. ;)))

    D'un autre côté, voir fumer les gens qu'on aime, surtout de voir qu'ils ont besoin de fumer comme ils auraient besoin de manger ou de boire après plusieurs jours de jeûne! un besoin irrépressible, cela a un petit côté triste.

    ;-)

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  13. Quel sujet prétexte dont on ne semble jamais vouloir voir la fin! Je dis prétexte, parce qu'au fond, la cigarette n'est qu'un prétexte. Ce dont on parle ici, c'est de tolérance, ou d'intolérance si vous voulez. Je sens beaucoup de bonne volonté dans la plupart des commentaires, et ça me rassure un peu.
    Ce qui nous menace, c'est l'intolérance. Beaucoup de sociétés ont choisi leur prétexte à l'intolérance. Les musulmans radicaux face à l'Occident, les nazis face aux juifs, les juifs face aux palestiniens et l'inverse, la haine contre les gaies, la liste pourrait être interminable.
    Mais chaque fois, l'intolérance risque de conduire à des excès de répression. Et ça peut détruire des amitiés et des familles
    À un moindre niveau, c'est le cas de la cigarette. Ça pue, ça empoisonne et ça dérange. Mais ça existe,. Tout comme le smog qui étouffe l'air que l'on respire depuis quelque jours à Montréal. Ça pue, ça empoisonne et ça dérange. Mais le smog, on ferme les yeux, on ne peut pas l'envoyer fumer dehors par -20, lui interdire notre maison. Alors on s'est trouvé un exutoire facile à notre intolérance, le fumeur.
    On roule avec de gros véhicules polluants, mais on ne fume pas dedans.
    Ne sentez-vous pas ce courant autoritaire de droite qui nous enveloppe de plus en plus. La discussion fumeur non-fumeur, n'est qu'une anecdote. Si on ne réfléchit pas à l'intolérance, si on laisse faire tout les curés à la Jean-Marie de Connink régir nos vies, dans quelques années, il y aura bien plus que les fumeurs qui porteront un brassard jaune. Les obèses, les infirmes, les buveurs et autres déviants n'ont qu'à bien se tenir. Allez ouste, tout le monde dans le rang!

    L'intolérance est le terreau des pires exactions de notre histoire.

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  14. Nous fumons tous les deux, l'été dehors sous la galerie, où il y a un cendrier, car j'ai horreur de voir des mégots trainer partout, et l'hiver sous la hotte de ma cuisine.
    quand les amis viennent, ça ne me gène pas qu'ils fument à la maison, dans la mesure où mon fils n'est pas dans les parages, mais tous préfère fumer dehors. Je fais pareil chez eux et ça ne me gène pas car de toute façon, je ne fume pas en mangeant, mais j'aime bien faire une pause clope avant le dessert et aller prendre l'air.
    Personnellement, je considère que j'ai passé l'âge de me faire moucher le nez, je sais ce que j'ai à faire, et le fait de m'imposer quelque chose, parce qu'on considère que je ne pourrais pas comprendre ou autre, m'agresse vraiment beaucoup.

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  15. Chers amis, j'ai presque envie de vous dire, n'en rajoutez plus, mon cendrier déborde:)
    Je comprends encore mieux maintenant pourquoi la cigarette déclenche tant de débats et j'oserais dire que cela a presque remplacé la religion à une autre époque.
    Comme bien des sujets de société, les modes, les us et coutumes évoluent et nous avons encore la liberté d'expression ici.
    Il est difficile quand on aborde une discussion qui soulève les passions de rester poli, respectueux et surtout dans le vif du sujet et non à côté.
    Je tiens à souligner la contribution ici de M. Giroux qui avec humour, ajoute des informations pertinentes à mon blogue. Je ne veux pas faire de jaloux alors je ne qualifierai pas tous les autres commentaires, mon mot serait plus long que mon blogue (!) mais j'aime toujours vous lire, tous!
    Et si d'autres veulent joindre leurs commentaires, l'espace est là pour vous, d'abord pour vous...

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  16. Un autre paradis pour les fumeurs: Cuba!
    Quel plaisir pour Fouad de prendre son espresso après le déjeuner en compagnie d'une bonne cigarette (et en ma compagnie aussi!). Je crois bien que l'aéroport de Varadero est aussi le seul aéroport au monde qui permette encore de fumer à l'intérieur.
    Oh, il s'agit d'une toute petite zone autour du comptoir à café, mais quand même !

    Mimi

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  17. Après avoir écrit mon commentaire, il y a deux jours, j'ai discuté du Party des fumeurs avec une amie fumeuse ! Elle me disait, qu'effectivement, les non-fumeurs étaient plus intolérants qu'avant, plus moralisateurs à son endroit. À quelques reprises, il lui est même arrivée de se faire insulter alors qu'elle fumait dehors ! Etant une non-fumeuse, entourée principalement de non-fumeurs, je n'avais pas saisi à quel point le quotidien des fumeurs était devenu oppressant !
    Ceci étant, ce serait plus agréable si les deux groupes arrivaient à cohabiter harmonieusement. Même si les fumeurs ont des droits légitimes, est-ce bien opportun de les affirmer de cette façon ?
    J'allais dire non. Cependant, en poussant plus loin ma réflexion, j'en arrive à penser que de tels échanges pourraient permettre aux deux "camps" de mieux concilier leurs besoins respectifs !
    Denise...bis

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  18. Bonjour !

    Je n'ai jamais fumé mais ça ne m'a jamais dérangée de cotoyer des fumeurs jusqu'au jour où mon père (trois paquets par jour) a fait 3 accidents vasculaire cérébraux. Une longue, très longue condition.

    Alors, si vous voulez en savoir plus,venez me visiter : http://daylire.wordpress.com/2010/01/30/defi-jarrete-jy-gagne/

    Serez-vous ébranlé ?




    Au plaisir,

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  19. Ginette Laterreur7 février 2010 à 11:26

    Bonjour GinTonHic,

    Et non, je ne suis pas perturbée par votre
    témoignage...et tout en vous adressant ce petit
    mot, je frille une bonne cigarette!

    Je suis attristée par l'histoire de votre père
    ce qui ne justifie pas votre hargne envers les
    fumeurs.

    Ce qui m'irrite, ce sont vous les anti-fumeurs intransigeants et fermés d'esprit.

    Toute jeune, j'ai appris que le respect de l'individu ce n'est pas une affaire à sens unique...et plus que jamais, il nous faudrait
    le mettre en pratique.

    Un bon dimanche ensoleillé!

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  20. Quel sujet fumant!(sourire)
    Moi, fumeuse avouée et assumée, vous dirais-je que tout est question de bon sens et de respect. Mes amis qui me reçoivent, le font en entier, fumeurs et non-fumeurs… avec mes qualités et mes … vices!!! Ceux qui, à l’avance, m’interdisent mon enfumé plaisir devenu quasi illicite, n’ont pas le bonheur de jouir de ma compagnie car je décline toutes invitations empiétant à l’avance sur ma liberté décisionnelle. Non pas par principe de ‘boucanière’ ‘chicanière’ mais tout bonnement parce qu'avec mes amis, la question ne se pose même pas, puisqu'ils font partie de ces individus qui ne cultivent pas l’intolérance voire l’intransigeance.

    Personne n’a en effet besoin de me dire de ne pas fumer en présence de jeunes enfants, de femmes enceintes, de personnes avec des problèmes de santé, etc. etc. En être responsable, je le fais, c’est tout! Sans que sonnent clairons et trompettes…

    Par contre, je l’affirme haut et fort, je suis vertement contre l’infantilisation qu’elle origine de l’État ou qu’elle soit le porte-étendard d’un courant sociétal prenant appui sur des principes ponctuels ou tout compte fait, pour quelque raison que ce soit!

    À mon humble avis, accorder foi au jugement des autres est le plus beau coup fumant que chacun puisse faire...
    Christianne Chaillé

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  21. Ce qui compte pour moi a déjà été dit. Respect et tolérance.
    Et... amitié!

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J'adore vous lire!