mardi 3 février 2009

Sarkozy, mon ami ou mon frère?

"Les Québécois sont des frères, les canadiens des amis" a répété le président de la France, M. Nicolas Sarkozy, dans son discours prononcé hier à l'occasion de la remise des insignes de Commandeur de la Légion d'honneur à M. Jean Charest, premier ministre du Québec.
S'il est vrai qu'on ne choisit pas sa famille mais ses amis oui... On peut penser que les Québécois s'imposent naturellement alors que les Canadiens font l'objet d'un choix sélectif. Devant une décision importante à prendre, écoute-t-on l'avis de sa famille ou les conseils de ses amis? 
De plus, M. Sarkozy a poursuivi sa lancée en nous mettant en garde contre l'enfermement sur soi. Hey! Je veux bien, moi qui suis entourée non seulement de canadiens-anglais mais d'une mer d'américains. Je suis ravie de ne pas considérer les américains comme étant des ennemis, surtout à l'heure où M. Obama en appelle à l'harmonie mondiale. Mais l'histoire de la survivance de la langue française au Québec démontre qu'il faut tout de même se protéger contre l'envahissement. Tendre la main c'est bien mais il faut savoir la retirer si on veut nous l'enlever! Que dirait M. Sarkozy à son ami M. Desmarais s'il apprenait  que ce dernier entend faire disparaître Le Figaro pour le remplacer par La Presse?
On dit que la famille nous rattrape toujours. Tous ceux  qui l'ont fuie vous le diront.

1 commentaire:

  1. A propos de Sarko,
    En effet,on ne choisit pas sa famille. Malheureusement...Sinon, il y a au moins un "cousin" dont on se priverait facilement.

    Jacques

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