jeudi 29 janvier 2009

Choix de vie

De plus en plus, le changement est la ligne constante dans nos vies, ça va mal pour ceux qui aiment leurs habitudes.  On change de conjoint, on fonde une famille recomposée, on doit s'adapter aux nouvelles façons de travailler, de s'informer, de s'alimenter et même de communiquer. L'évolution technologique ne s'arrêtera pas. Les exemples récents dans l'industrie de la musique ou des médias, en font foi. Bien des gens changeront d'emploi de nombreuses fois au cours de leur vie, par choix ou par obligation. Dans ce contexte, ceux qui ont une job steady sont chanceux, pourrait-on croire. Hum... Même si leur emploi est syndiqué, ils sont appelés au quotidien à s'ajuster. Surtout quand on est journaliste, à l'affût de la nouvelle qui nous tient en alerte.
En ce sens, le conflit de travail qui vient de naître au Journal de Montréal (http://www.canoe.com/journaldemontreal) est un cas qui mérite réflexion. Ces gens-là, les syndiqués en lock-out et maintenant en grève (http://www.ruefrontenac.com), sont au centre d'une bataille qui va au-delà de leur gagne-pain. On peut le situer à l'intérieur du débat de l'avenir des journaux ou de l'avenir du mouvement syndical. Ou encore sur un plan plus individuel, sur la nécessité de se renouveler pour être au diapason des changements de société et maintenir un niveau de motivation au quotidien, face à un métier qui exige de l'aimer! C'est pourquoi il faut s'interroger sur le sens d'un conflit de travail à la lumière de ce siècle et pour le cas cité, il faut regarder à la loupe les nuances et les considérations sur le plan humain.
Pour ma part, j'ai été syndiquée une fois dans  ma vie... au Journal de Montréal. Je pourrais y être encore tant j'adorais mon travail et la convention collective  me protégeait à vie. Mais la curiosité d'aller voir ailleurs m'a amenée à démissionner en 1976, à 23 ans! Depuis, j'ai le statut de pigiste et de travailleur autonome. Je dois me chercher un contrat ou un mandat ou un revenu constamment, je suis condamnée à me renouveler si je veux être dans la parade. Je vis plusieurs avantages, dont le sentiment de liberté, des horaires flexibles,  contrôler mon insécurité et surtout pouvoir m'engager dans un nouveau défi à chaque occasion! Et ne jamais penser que le travail est toute ma vie et encore moins que mon employeur m'appartient.
C'est le choix de vie que j'ai fait. Il n'y a pas de garantie contre le changement. Et je citerai la phrase suivante: "être un artiste c'est être engagé par soi-même". Nous sommes tous appelés à être des artistes...

4 commentaires:

  1. Belle réflexion. Bien loin du potinage ou des affirmations souvent trop pontifiantes de bien des blogueurs qui se prennent pour des chroniqueurs patentés... Toi, c'est vrai, simple, sans> prétention mais en même temps, riche en pistes de réflexions pour le lecteur.
    Bravo.

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  2. merci fidèle abonné pour ce commentaire encourageant!

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  3. Encore une fois ton texte est très bien écrit.
    Tu as choisi de travailler librement et sans contraintes, bravo car il faut avoir les nerfs solides pour le faire. Il ne faut pas ressentir d'insécurité ou en ressentir moins que la majorité des gens. Tu as fait un choix de vie différent et je t'en félicite car tu y sembles y être très heureuse.

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  4. Bonjour,

    Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.

    Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.

    La Page No-26: CHOIX POUR LA VIE !

    C'EST MATHÉMATIQUES ?

    Cordialement

    Clovis Simard

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J'adore vous lire!